Épuisé d’un week-end déconnecté du temps, vécu en déphasé entre nuit blanche, matin noir et après-midi ensoleillé à travers la fenêtre. Un lundi comme souvent, pas débordant d’énergie, mais après les courses vitales au Monoprix, il fallait y aller, ça me ferait du bien.
Plouf !
On y va doucement, on respire bien à fond, et au bout de chaque aller-retour, un coup d’œil à la montre. Si je n’associe pas l’heure au compte des cent-mètres, je sais que je perdrai rapidement les pédales et que je n’arriverai plus à savoir où j’en suis. Donc, je surveille, et aussi pour pouvoir finalement proclamer ici même : 1,6 km en 42 minutes (et demie, peut-être…) Et un 100 m crawl en guise de dessert, 2 minutes 20, je suis content.
Ça fait deux fois de suite que je me sens bien en sortant, plus de mal de crâne comme la fois d’avant. C’est à cause de ça que j’avais arrêté, il y a maintenant… je ne sais plus… deux ans, peut-être. Quand je me suis pris par la main, cet été, c’était une tentative… un pari sur l’avenir pour me laisser une chance – le bénéfice du doute. Me remettre doucement à la flotte en guettant anxieusement la mâchoire qui se crispe et l’étau qui se serre autour de mes tempes. Ça allait plutôt bien, finalement, je reprenais confiance… Jusqu’il y a deux semaines où j’ai vu revenir, narquoise et bien prégnante, la souffrance familière dont j’avais payé autrefois tant de kilomètres glissés dans l’eau chlorée.
Elle est de nouveau tue. Jusqu’ici tout va bien. Jusqu’à quand, sauvageonne cruelle, te tiendras-tu tranquille ?
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