Archive pour septembre 2006

L’île verte

mardi 26 septembre 2006

On approchait la terre et ce qui m’a frappé, c’était cette île toute verte au milieu de l’eau bleue. À flanc de montage, Fort-de-France nichait ses barres de béton clair au milieu d’une forêt dense et luxuriante : une écume de ville dans un océan de verdure. La Martinique se drapait de vert jusqu’à tremper ses atours dans la mer des Caraïbes.

La mer des Caraïbes vue de la piscine (UCPA Saint-Pierre, Martinique)Le samedi suivant nous étions sur la route à l’intérieur des terres, quelque part entre les Salines et Saint-Pierre, et j’ai cru revivre les vacances campagnardes de mon enfance, au fin fond du bas-Berry. Je retrouvais ces routes qui montent et descendent dur, qu’on dévalait avidement sur nos petits vélos, gamins insouciants. Les mêmes prés, les mêmes haies… Avec juste un cocotier ici qui aurait peut-être été un noisetier là-bas.

 

Piscine, semaine 11 – Remise à l’eau

lundi 25 septembre 2006

Hé oui, je suis toujours en vie !

Après une grosse semaine de vacances, et puis une autre de reprise de boulot et d’activités parisiennes, retour ce soir dans le bassin bleu de la piscine des Halles. Ouille, plus d’eau chaude dans les douches avant d’entrer dans l’eau. C’est vivifiant, mais ça rappelle des souvenirs. Ça a aussi contribué à me coller un mal de crâne de tous les diables : les dernières longueurs ont été un brin pénibles. Qui pis est, les deux extrémités du bassin étaient colonisées par des moules qui occupaient toute la surface de mur disponible pour tenir salon, rendant le virage particulièrement peu pratique.

Face à l’adversité et portant le passif de deux semaines sans entraînement (et d’un week-end à manger du gras en amicale compagnie sur les hauteurs d’Albi), je suis d’autant plus satisfait des chiffres du jour : 1,6 km en 43 minutes, comme la dernière fois. L’objectif sur les prochaines semaines pourrait bien être de consolider la régularité pour arriver à 40 minutes sur cette distance. Pas de crawl cette semaine, on ne peut pas tout faire à la fois…

Un livre avec une petite carte

dimanche 10 septembre 2006

Vendredi matin, j’entrais dans mon bureau comme beaucoup d’autres matins. Avé, avé, gais compagnons ! lançai-je comme souvent à mes trois cobureaux. J’avançai dans la pièce et remarquai les papiers inhabituels à ma table de travail. Une livraison avait dû arriver ce matin.

Une surprise, en fait.

Je n’avais rien commandé récemment. Ni pour moi, ni pour le travail. Et d’ailleurs quand je commande pour moi, je ne demande pas de papier cadeau. Sur la petite carte collée à l’emballage argenté, pas de mots. Juste un sourire. 🙂. À l’intérieur un livre, une histoire belle et tragique dont les tout derniers mots sonnent l’espoir des hommes tant qu’ils demeurent en vie[1].

Sur la fiche jointe, juste un prénom et un nom que je ne connaissais pas. Pendant plusieurs minutes je suis resté sans voix, déconcerté, ému de ce présent venu d’un inconnu.

Merci C.


  1. Électre de Jean Giraudoux, disparu de ma wishlist Amazon un matin de septembre 2006.

Piscine, semaine 10

mardi 5 septembre 2006

Lundi soir. Première carte d’abonnement terminée, c’est un petit anniversaire, une petite victoire. Dix fois déjà que je me jette à l’eau. J’espère ne pas flancher, continuer jusqu’à ce que ça devienne une drogue, un réflexe, un indispensable automatisme. Jusqu’ici, tout va bien. Les maux de tête systématiques après la séance qui m’avaient fait arrêter il y a deux ans semblent ne pas vouloir revenir (semaine 9 mise à part… on va dire que ce n’était qu’une fausse alerte).

Or donc, c’est la rentrée, et en arrivant au bord du bassin je tressaille d’effroi : la ligne d’eau où j’ai pris mes petites habitudes est plus bondée qu’une rame du métro à l’heure de pointe. Les nageurs sages avancent à l’unisson, un tous les deux mètres. Ce serait pure folie que de vouloir s’insérer là-dedans. Je me rabats donc sur le couloir adjacent, « brasse lente », moins peuplé. Mais au bout de six cents mètres passés, pour l’essentiel, à doubler mes camarades de bassin en prenant garde de ne pas foncer dans le nageur venant en sens inverse, je franchis de nouveau les flotteurs. Il y a maintenant un peu moins de monde à côté, je vais pouvoir terminer à peu près tranquille.

Et en chiffres, ça donne quoi, après une semaine de coupure pour cause de vélo et de déplacement professionnel ? Pas si mal… 1,6 km (brasse) en 43 minutes, le 100 m crawl au dessert toujours en plus ou moins trois minutes. Pas d’entraînement la semaine prochaine puisque je serai occupé à remplir mon carnet de plongée !

L’arrache-corps

vendredi 1 septembre 2006

Où l’auteur s’embarque dans des pérégrinations vélocipédiques qui expliquent, a posteriori, son silence de ces derniers jours.

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