Archive pour août 2006

Piscine, semaine 9

mercredi 23 août 2006

Tiens, j’ai oublié de relater ça hier. Quand on aime ça, on en redemande ! Et puis en préparation de la randonnée à vélo du week-end prochain (211 km en trois jours), j’avais intérêt à tester ma résistance mentale. En chiffres, ça donne 1,5 km en 40 minutes tout juste. 100 m crawl, même pas 3 minutes. C’est vraiment pas sorcier… Il suffit de se répéter tout le temps Ralentis, prends ton temps, ne panique pas !

Bien sûr, le défi suivant, ce sera d’en faire au moins autant les prochaines semaines. Il faudra voir aussi, cet hiver, si la motivation demeure malgré le froid et la nuit.

Rosa, rosa, rosace

dimanche 20 août 2006

Depuis que j’ai emménagé, elle était là. Elle ornait le plafond du salon. Enfin, quand je dis « ornait »… Je me comprends… Je ne critique pas, cela dit. Tous les goûts sont dans la nature. Toujours est-il que la rosace en faux staff (et vraie mousse de polyuréthane) se trouvait là, collée, hideuse verrue au beau milieu de mon plafond tout blanc.

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Piscine, semaine 8

mardi 15 août 2006

Ça y est, c’est vraiment le cœur du mois d’août : la ville somnole, siesteuse, et même la piscine est désertée. Peut-être aussi la fin des fortes chaleurs. Les nageurs sont en vacances, et ceux qui restent à Paris ont le bassin pour eux.

Hier soir, donc, c’était très tranquille. Peu de monde, toute la place qu’on veut devant et derrière, et pas trente-six personnes en train de faire salon aux deux bouts du bassin qui empêchent d’arriver jusqu’au mur pour faire demi-tour. C’est peut-être pour ça que, bien qu’arrivé sur place un peu plus tard que d’habitude (s’interrompre dans une grande séance de bricolage à la maison, c’est plus difficile que de partir du boulot !), j’ai pu aller presque au bout de la distance prévue. La séance étant légèrement écourtée, je n’ai pas retravaillé le crawl cette fois-ci.

Mais quand même, j’étais assez fier de mes progrès. 1,2 km en 32 minutes.

D’un bord à l’autre, et retour

jeudi 10 août 2006

Depuis quelque temps, quand on passe par ici, on se prend parfois quelques éclaboussures, et certains s’en étonnent et se demandent où peut mener toute cette eau :

Quelle est la destination finale de ces séances hebdomadaires ?

La destination finale ? Rester au même endroit, bien sûr. Aller et venir, longueur après longueur, mètre après mètre sué sans s’en rendre compte dans l’eau bleue et chlorée, pour arriver en fin de compte là précisément d’où l’on était parti. Arriver un peu plus fatigué du corps pour oublier la fatigue de l’esprit.

Et encore muscler les bras, les jambes, le cœur, devenir grand et fort. Et habituer tout ce petit monde à faire meilleur usage de l’oxygène qu’il a sous la main, histoire de le consommer moins vite et de pouvoir jouer un peu plus longtemps avec les tortues et les murènes la prochaine fois que je me déguiserai en poisson.

Vice et version

mercredi 9 août 2006

C’était au début des années 2000. Ce soir-là, µ m’avait invité au théâtre. Nous nous étions installés dans la petite salle du Studio des Champs-Élysées, dans les tout premiers rangs. Sur la scène, un décor intimiste, deux pans entiers de mur couverts de rayonnages saturés de bouquins et de chemises obèses d’écrits entassés là, année après année. Nous étions chez Ruth Steiner, la vieille auteure juive new-yorkaise de Comme un écho. C’était l’adaptation française d’une pièce américaine, Collected Stories, de Donald Margulies.

Au fond de mon fauteuil, j’étais tout entier dans l’univers de l’écrivaine et de sa jeune protégée ; elle-même faisait revivre les souvenirs de celle qui lui tenait lieu de mentor, et dont elle relatait les souvenirs jamais publiés. Et puis elle raconta avec extase et délice « l’odeur *intoxicante » d’ail qui montait du restaurant d’en-dessous de ses fenêtres, et le mot a gratté dur sur mon tympan.

De toute évidence, la traductrice qui avait adapté le texte américain s’était pris les pieds dans un faux-ami bien connu : il y avait un vice dans la version. J’ai fait part de mon émoi à ma voisine. Quelque temps plus tard, ayant mis la main sur un exemplaire de la version originale, j’ai pu m’assurer que j’avais intuité juste : l’auteur avait effectivement écrit intoxicating, qu’on aurait dû traduire par « odeur enivrante ».

C’est à cette époque-là que j’ai définitivement renoncé à lire les auteurs anglophones autrement que dans le texte.

Une histoire vraie pour Coïtus Impromptus II, « Vice et version »

Piscine, semaine 7

lundi 7 août 2006

Curieuse coïncidence. Ce carnet commence à bruisser du clapotis de mes éclaboussures hebdomadaires, et au même moment Laure Manaudou est à la une de l’actualité…

Bon, ici les progrès sont sensibles, mais il reste de la marge ! Ce soir, 1,4 km en 38 minutes, et un crawl très moyen. L’aller n’était pas si mal, j’ai presque réussi à y aller doucement sur les jambes, mais le retour s’est barré en sucette. Trop près de la ligne d’eau, essouflé, paniquant, j’ai lâché l’affaire une vingtaine de mètres avant d’avoir bouclé l’aller-retour. Objectif tout trouvé : faire mieux la prochaine fois.

Piscine, semaine 6

mercredi 2 août 2006

Up

  • 1,4 km en 39 minutes – une fois que j’avais avalé 800 mètres, je me suis dit que deux allers-retours de plus par rapport à la semaine dernière n’allaient pas me tuer, et surtout que si je voulais améliorer mon endurance, c’était indispensable.
  • 100 m crawl en à peu près 3 minutes. Sans les jambes, ou presque. La technique laisse encore vraiment à désirer, à retravailler.
  • Une Isa dans l’eau, et ça c’était challenge. On la félicite chaudement pour son arrivée triomphale dans le bassin.

Down

  • Une Body Dry déchirée. C’est la serviette magique de chez Arena, qui a l’immense avantage d’être très peu encombrante. Je la croyais fort solide, j’ai été fort déçu.

Je vais repasser à la bonne vieille serviette éponge. Ça va doubler le volume du matériel à trimballer, mais au moins celles-là résistent à plus de 6 utilisations…