Marche à l’aube
lundi 11 juin 2007Sortie de soirée post-dernière. Toute la troupe a bu au succès des trois représentations, aux rires et aux applaudissements. Ensemble on s’est remémoré les bons moments passés ensemble et aussi les chansons des années précédentes. On a devisé en petit groupe sur les frictions et les cahots qui n’ont pas manqué de paver le chemin. On s’est pris dans les bras pour se réconforter de ce que ce soit fini pour cette année.
À cinq heures et demie on s’est quitté et j’ai traversé la Butte-aux-Cailles pour rejoindre le premier métro. Le pas apesanti par le saint-émilion, j’ai profité sans hâte de la ville encore enrubannée de nuit. C’est l’heure où s’est éteint l’éclairage public, et où la ville était de ce gris-bleu qui précède le point du jour. Deux ou trois fenêtres tôt éclairées perçaient les façades de taches dorées. La rue était déserte et le chant des oiseaux envahissait l’espace.
Paris dormait encore, et je contemplais la belle endormie.
À six heures, arrivé Gare de l’Est, j’ai retrouvé l’agitation familière, le bruit et les passants matutinaux. Elle s’était éveillée pour de bon.
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