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jeudi 11 novembre 2004L’écriture qui démange, c’est comme une maladie bizarre, ça gratte jusqu’à ce qu’on s’y mette. On hésite, on cogite, on se demande quoi et comment, on achète un stylo, un carnet qu’on se reproche de ne pas ouvrir, de ne pas remplir, et puis finalement on se dit qu’on s’est peut-être juste trompé d’instrument. Et de modalité. Et donc, on essaie autre chose. L’intime n’a pas marché, parce que la page blanche, enfin grise une fois qu’elle est remplie, n’est plus jamais relue, et que les écrits qui dorment du sommeil éternel de la belle endormie ne valent guère mieux, en fin de compte, que les paroles pour toujours envolées. Verba volent, mais si scripta manent cachées sous mon oreiller, quelle différence ? Dans ces pages interdites, personne non plus ne vous entend hurler.
Donc, le journal intime semblait une impasse. Bienvenue dans mon journal extime.
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