Partir c’est flipper un peu
dimanche 28 septembre 2008Parce qu’il va bien falloir laisser en plan les problèmes de fuites d’eau et les mille autres petits tracas dont, par la force des choses, je ne m’occuperai pas au cours des deux prochaines semaines.
Et parce que je me demande toujours ce que j’ai oublié de mettre dans le sac. Ou ce qu’il peut arriver à la maison pendant mon absence. L’ordinateur malin qui choisit le meilleur moment possible pour planter (et mettre en berne ces pages, quelques autres, et quelques boîtes aux lettres par la même occasion). Un cambrioleur qui viendrait visiter les lieux en mon absence… Ou pire encore, le gaz, le feu. Non, ne pas y penser, j’aurai bien le temps d’avoir peur au moment du retour, juste avant de découvrir si mon nid, mon cocon, est toujours à sa place.
Pour l’instant je me demande surtout avec inquiétude si nous aurons beau temps, si les gens seront sympa, si j’arriverai à m’intégrer au groupe. On ne passe pas impunément tant d’années de sa vie comme un loup solitaire sans que ça laisse de traces. J’aurais aimé partir avec quelques amis. Avoir ces points d’ancrage, rassurants. Mais ils ne pouvaient pas, pas maintenant, bref, ça ne s’est pas fait. Je dois vous laisser là, vous mes sourires si précieux. Affronter seul ces visages inconnus. Et je n’en mène pas large.
Allez, ça va être chouette. À dans quinze jours, les copains.
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