2009, année 32 — Le pouvoir de dire merde
dimanche 29 novembre 2009C’était l’hiver mais tout bruissait. Une tension sourde, des forces encore silencieuses étaient déjà à l’œuvre. Il fallait, de nécessité, que les choses changeassent. C’était peut-être l’élection toute récente de Barack Obama qui le rendaient tangible : on devait s’attendre à quelque chose de Neuf.
Et pour que cela soit j’ai appris à dire merde. J’ai appris à dire non. J’ai préféré enfin ne plus plaire à tout le monde. J’ai pris la peine d’être moi-même pour cesser de jouer, pantin de vos désirs, les comédies pipées ne visant qu’à complaire. Ne consentait à rien valablement celui qui acquiesçait à tout sans distinction. Tout ça fut enterré avec un peu de la peur de déplaire et l’angoisse de n’être pas là où je suis attendu.
J’ai longtemps tenu pour injonction sacrée de faire ce qu’on attendait de moi. C’était l’ordre des choses. Et puis j’ai fini par dire non, quelquefois. C’est là seulement que mes oui ont pris valeur.
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