Au vert
dimanche 11 mai 2008La grande maison est posée au milieu de nulle part. Il y a un champ, quelque vaches. En bas de la colline, le petit cimetière. On enterre encore un peu, ici. On marie, parfois. On ne naît plus. C’est ici qu’on s’est retrouvés, avec les copains-copines (quatre couples, six enfants en bas âge, deux célibataires).
Je surveille le barbecue. Il faut pas mal de braise pour les côtes de bœuf. Fendre du bois, préparer le feu, l’entretenir : activités ancestrales et solitaires. C’est propice à la réflexion. Progrès notable depuis Neanderthal, on peut s’accompagner d’une bière fraîche. De fait, le soleil cogne. Ce soir il faudra tartiner de crème les premiers coups de soleil de l’année.
Dans le silence d’ici j’ai tout le temps d’être taraudé de questions. Elles dansent dans ma tête. Eux ici ne posent pas de questions, n’en sauront rien, ou si peu.
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