Vivement ce soir qu’on se couche
mardi 20 juin 2006À une heure passée du matin, après avoir dévoré un morceau généreux de bon gruyère suisse[1], je me pose un instant devant le clavier, un déca brûlant parfumant les parages. Malgré l’épuisement d’une courte nuit suivie d’une longue journée, je viens encore une fois sacrifier devant vous au rituel d’écriture. Qu’importe l’heure, en fait, qu’importe la fatigue. Je me condamne moi-même à vivre sans repos tant qu’il ne sera pas temps. Je n’ai pas un instant à perdre, j’ai une vie à vivre, et je ne peux me résoudre à dire au revoir aux vivants pour rejoindre les ombres d’un sommeil sans rêves.
Qu’importe la fatigue. Un jour je serai mort et là je dormirai.
- le vrai, celui qui n’a pas de trous ↩
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