Heurt d’hiver
mardi 8 novembre 2005J’ai la chance d’avoir un sommeil de bébé. Peletonné sous la couette en position fœtale, bien calé contre mon oreiller chéri, je m’abandonne sans crainte à l’étreinte de Morphée. Le plus souvent, il ne tarde pas à m’emmener dans un sommeil profond.
Seulement, depuis une semaine, je suis fatigué. Épuisé, même ; et à cause de celà, tout désorienté, et à moitié à côté de mes pompes. Et pour cause : depuis une semaine, nous avons changé d’heure. Le temps a insidieusement dérapé pendant que je dormais, et comme les bébés, j’ai le plus grand mal à m’adapter aux perturbations arbitraires de mon rythme nycthéméral.
Le fil du temps se tend, se déchire, se casse, et ma chair rétive s’insurge et fait la grêve. Je ne veux pas dormir, je ne veux plus me lever. Je ne sais plus quand je suis.
Il faudra bien des grasses matinées pour doucement glisser de nouveau dans le tic-tac huilé des heures qui s’égrènent.
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