Nuit grise
jeudi 1 septembre 2005Minuit. Il va falloir penser à finir les rangements et le ménage.
Une heure. C’est bon, c’est fait. Je vaque aux derniers rituels avant de me glisser sous la couette. Maintenant, lire un peu.
Deux heures, déjà. Éteindre vite. Dormir sept heures au moins. Et en attendant ne plus sentir ce cœur qui bat trop vite et trop fort. Respirer moins vite. Tout va bien, mes paupières sont lourdes, la fatigue est là. Le sommeil ne va pas tarder.
L’heure passe. Chercher une position confortable. Cette couette est trop chaude. Cet oreiller pas bien calé. Il fait noir et ce cœur cogne trop fort. Je n’arrive pas à faire le vide.
L’heure passe. Les « trucs » et les recettes aussi. Mais le ronronnement lancinant des bruits de la maison ne suffit pas à absorber mon esprit. Tac, poum, tac, poum. Le cœur, trop vite. Tac, poum, tac, poum. Les pensées, trop fort.
Trois heures. Le sommeil n’est pas là. Et soudain mes paupières se soulèvent sans effort. Les yeux grand ouverts, je fixe l’obscurité. C’est le signe que rester couché ne servira plus à rien.
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