Intérieur zen
lundi 18 juillet 2005Au cours des mois passé, plusieurs personnes qui ne se connaissent pas et qui découvraient mon chez-moi indépendamment m’ont fait la même remarque. Selon elles, l’endroit donnait l’impression que je venais tout juste d’emménager, en particulier parce que les murs sont toujours uniformément blancs.
De fait, les quelques posters, affiches et autres planisphères que j’ai en stock sont toujours sagement roulés. Les tirages photograpiques dorment, soigneusement classées dans les pochettes numérotées chronologiquement. Jamais trouvé le système idéal pour accrocher les posters. Patafix qui fait des taches ? Punaises qui font des trous ? Sous-verres ? Cimaises coûteuses et compliquées ? Jamais su choisir non plus quelques photos à mettre au mur, surtout s’il faut faire tirer un agrandissement, exécuter une marie-louise de dimensions adaptées et monter le tout dans un cadre idoine.
Alors, pour l’heure, la Plage immense et colorée demeure la seule image qui interrompt le désert blanc. Et je ne suis pas très motivé pour que ça change. J’aime cet espace vide, cet espace nu, l’élégance et la luminosité de ce Rien dépouillé qui constraste avec la chaleur du parquet de bois clair.
Non, je ne viens pas d’emménager le mois dernier. J’ai mis deux ans à peaufiner ce vide.
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