Comme elles disent
L’une ne veut pas croire que je suis un mauvais garçon.
L’autre m’explique que je ne sais pas écouter, pas donner signe de vie, ni donner des nouvelles. Ou en prendre. Et dépose un baiser sur mes lèvres.
L’une rit que dans le bar mon regard vagabonde sur la brune au pull rouge de la table à côté. Joue à surprendre mon regard.
L’autre note que laisser mon regard glisser sur la brune à lunettes de la table à côté, vraiment, je ne devrais pas. Essaie de me consoler de toutes les vérités dures qu’elle sait qu’elle peut me dire.
L’une dépose un baiser sur mes lèvres.
L’autre voudrait me serrer dans ses bras.
L’une file au matin.
L’autre s’en va.
Et moi je reste là. Je ne sais pas qui j’attends.
1 mars 2008 à 10:49
« L’attente commence quand il n’y a plus rien à attendre, ni même la fin de l’attente. L’attente ignore et détruit ce qu’elle attend. L’attente n’attend rien. »
Maurice Blanchot, L’Attente, l’Oubli.
3 mars 2008 à 19:28
Ouch, S., c’est pas bien rassurant, ça.