Parcours chaotique d’une particule
C’est la nuit.
Voile d’ombre et de froid sur la ville. Laisser la chaleur derrière, au ventre des maisons et aux boyaux de la terre. Il faut de l’erre pour que l’âme tranche ses paupières cousues. Se rince l’œil de pluie fine et glacée.
Il baise comme il respire et il respire plus fort, suffoque de trop de vent glacé. L’amant pressé, le souffle court, court vers des corps à l’envers du décor.
Il y a un avant derrière et un après devant. Il court sans savoir s’il s’empresse vers l’un, s’il s’enfuit de l’autre. Au fond il court sur place, incertain d’où.
La particule… Et l’âme hante, erre… Sens ? à voir. Où elle va.
24 janvier 2008 à 22:23
Ah bah oui…
(Tu fais pire que moi !)
27 janvier 2008 à 13:08
phrases qui glissent.mots qui respirent.lectrice heureuse!
1 février 2008 à 18:38
Et l’âme hante, erre… Sens ? à voir. Où elle va.
Elle s’enterre…
2 février 2008 à 17:26
Elle s’enterre, enterre… Et puis un jour, après, s’envole. Une fois encore de retour à la surface des choses.