Dans ma tête j’entends la mer
Plouf.
Plouf. Plouf. Plouf.
Trente (et un) petits cailloux jetés dans les vagues. Et subsiste en-dedans un ballet d’ombres. Elles hurlent la nuit en silence, elles ont toute la place, c’est plein de vide, ici. Au fond, je me terre et je les regarde voler sans bruit. Je voudrais écrire leur portrait, aux hideuses créatures. Encorder de mots le faune et la faucheuse.
Mais devant le clavier je n’entends que la mer.
2 janvier 2008 à 09:42
Tiens tiens, entendre la mer, ça me rappelle quelque chose (d’hier même)
Sans compter sur l’association évidente… J’y pensais encore hier soir, quand tu es parti.
2 janvier 2008 à 11:59
Superbe note, encore une fois!
L’écho de ton vide résonne dans le mien, j’entends pas la mer, par contre l’eau salée ne manque pas…
Je te souhaite une belle année 2008, que le soleil brûle les ombres et illumine tes journées!
Douces bises
2 janvier 2008 à 13:44
Melie, l’allusion était évidemment volontaire. Pour ceux qui n’ont pas vu ce joli conte d’il n’y a pas si longtemps, La visite de la fanfare, voici l’extrait pertinent.
Merci Piranah, à toi aussi — et à toi encore, lecteurice silencieuxse qui passe dans le coin — je souhaite une année pleine de vie, de surprises et de bonheurs petits et grands.
4 janvier 2008 à 19:29
Il a l’air géant, ce film. Quelques extraits et je suis emballée.
8 janvier 2008 à 13:51
Très Belle nouvelle Année !
A Bientôt 🙂
9 janvier 2008 à 22:24
Entendre la mer… très beau.
9 janvier 2008 à 22:54
Pousse manette, je te le recommande vivement. J’ai beaucoup aimé, et j’en ai aussi entendu beaucoup de bien.