Le petit bal du dimanche soir
C’est Dorine qui m’avait passé l’invitation. Bal dansant, vingt heures, place Django-Reinhardt, Saint-Ouen. La place n’est pas sur le plan, c’est juste le coin de deux rues, dans le quartier des puces, à deux pas de la porte de Clignancourt. C’est de l’autre côté du périph — mais encore à portée de Vélib’. C’est comme ça que je suis venu.
Les maisons basses de ce coin de banlieue étaient baignées de lumière dorée. Le jour d’été s’étirait, bercé de musique rétro. Ça tournait sur la piste de danse improvisée, on sirotait des bières. Il faisait doux, à la marge de la grande ville, au bord du temps. Bien sûr que demain, un autre jour, on s’en retournerait trimer. Mais on était là, simplement dans l’instant de la nuit qui naissait timidement, à valser endiablés, à tanguer passionnés et, en parfait ballet, à exécuter les pas d’un Madison que Dorine a enfin réussi à m’inculquer. Très jolies filles et fort beaux garçons profitaient de l’instant suspendu. Un doux soir de musique et d’amitié.
16 juin 2009 à 23:25
.. je languis mon prochain weekend parisien…
ca tombe bien.. c’est le weekend prochain 🙂
17 juin 2009 à 06:11
Ha comme tes mots sont doux, encore une fois !
Tu donnes la mélancolie de n’y être pas allée, c’est un peu mesquin de ta part 😉
17 juin 2009 à 07:12
Django, Saint-Ouen, les annees 50, c’est un peu mon folklore emotionnel en ce moment. Rendez-vous a Samois du 26 au 28 juin 😉
19 juin 2009 à 12:52
ô, comme tu décris bien, mon cher Thomas… c’était tout à fait ça. A l’occasion, je te raconterai comment la Bavière peut être surprenante…. (merde, je suis vraiment obligée de finir par un smiley?)
28 juin 2009 à 09:25
Silken, Solveig, promis, le prochain p’tit bal de quartier, je vous préviens à l’avance… (Zut, cette année je manquerai ceux du 14 juillet, je serai quelque part au pied d’un volcan islandais à ce moment-là).
Tilly, il se passait quoi à Sannois ce week-end ?
Dorine, j’ai hâte que tu me narres…
29 juin 2009 à 02:19
Whoua, tu vas en Islande ?! Salue les cascades pour moi !