Quête du Higgs
La presse en fait ses gros titres depuis quelques jours. Des paquets de protons font des tours de manège au dedans des montagnes, et je bave sans relâche devant les belles images.
C’est une marchine énorme, immense, absurdement complexe et démesurée. Belle de ses symétries, de ses couleurs pétantes, des perspectives à perte de vue de ses tunnels au cœur desquels bientôt la matière brillera des éclats hermétiques jusqu’ici insondés. De ces machines comme j’en crayonnais, gamin, avec ma boîte de feutres, comme je rêvais d’en construire un jour. Passion précoce de fabriquer des trucs qui marchent. Rien que ces assemblages formidables conçus de la main d’homme, il y a de quoi rêver. Tout au fond du dedans, je dois être ingénieur.
Mais il y a mieux, encore. Tous espoirs sont permis. L’esprit humain enfin pourrait percer à jour ce qui confère sa masse à toute chose. C’est là l’enjeu : le Higgs. Enfin, on va savoir pourquoi les boulets sont si lourds.
15 septembre 2008 à 21:30
Prem’s!
16 septembre 2008 à 13:09
Ils ne sont pas lourds, ils sont juste extraordinairement denses !
19 septembre 2008 à 11:44
Tu voudras bien nous expliquer un peu des fois ce qui se passe, pasque j’aime bien la physique et tout, mais des fois c’est trop compliqué. Ou alors il y a trop de choses qu’il me manque de savoir pour comprendre…
26 septembre 2008 à 15:27
Gamacé, tu sais que je ne peux rien te refuser (surtout quand c’est gentillement demandé, et qu’en plus ça me donne l’occasion de jouer impunément au prof). Je tâcherai de faire un petit topo un de ces jours, donc, mais il y a peu de chances que j’aie le temps de m’en occuper avant mon retour de vacances.
26 septembre 2008 à 15:50
[…] Enfant du bitume, fils de pub et cœur d’artichaut, Thomas dans tous ses états, surtout les plus improbables. « Quête du Higgs […]
13 octobre 2008 à 20:43
rhô merci ! Mais c’est pas pressé t’inquiète, profite des vacances :o)
Faudra que je me souvienne que tu peux rien me refuser, ça peut servir pour d’autres choses, des fois.