Le pont tournant
Sous la passerelle de la Grange-aux-Belles.
L’eau du canal bouillonne, tourbillonne. Le sas aval se vide, le petit bateau de plaisance va passer. La sonnerie retentit et les barrières s’abaissent.
C’est cet instant-là que j’attends. Dans l’air calme du soir, le pont va bouger. Et alors il fait un bruit sourd et profond, qui vient de loin. Quand il se met en branle, c’est comme le cri d’une grande bête sauvage.
19 août 2008 à 16:46
Doux souvenirs 🙂
Bises
20 août 2008 à 17:17
La solitude est-elle à ce point palpable, que par licence poétique, tu en aies tronqué le « s » de « j’attends » ?
20 août 2008 à 18:16
Ndn, la honte ultime soit sur mes doigts. Comme tout lapsus, oui, bien sûr, c’est mon insonscient qui s’exprime.
(Je détronque néanmoins.)