Quiche power
Nous avons survécu. Quatre quiches en week-end à Amsterdam. J’ai commencé très fort en perdant ma sacoche (incluant portefeuille, papiers d’identité, carte bleue…) dans le Thalys. Ç’a été un grand moment d’émotion et de solitude mêlées quand je me suis aperçu, dans le tram, que je ne l’avais plus avec moi. On a repris la direction de la gare, histoire de passer le plus tôt possible au bureau des objets trouvés. Ça tombait bien, d’ailleurs, vu qu’on s’était trompé d’hôtel (il y a pas moins de cinq Hotel Rembrandt à Amsterdam) et que le bon se trouvait à l’opposé de là où on était, par rapport à la gare.
Nos sacs enfin déposés dans la chambre, on s’est mis en quête de la maison d’Anne Frank, et devant la file d’attente on a finalement opté pour une pizza (calzone quatre fromages, spécialité locale de la Rembrandtsplein qu’on n’a retrouvée nulle part ailleurs) et un coffeeshop. En rentrant on chantait à tue-tête du Balavoine au bord du canal. On n’avait même pas froid, pourtant l’une d’entre nous avait oublié son pull au coffeeshop.
Levés tard dimanche, on s’est remis en route vers la maison d’Anne Frank après un petit café, en espérant que l’heure de midi serait moins fréquentée. Hélas, la file était encore plus longue que la veille, et nos pas se sont portés vers les clairs-obscurs du Rijksmuseum, après un détour par un hamburger en terrasse. Notre premier déjeûner dehors de la saison ! Ensuite, on est rentrés à l’hôtel, après une petite pause au coffeshop (avec récupération de pull). On a fait un tarot en se disant qu’on irait à la maison d’Anne Frank plus tard dans la soirée, puisque c’était ouvert jusqu’à vingt-deux heures. Finalement, on est allés voir les dames dans les vitrines du quartier rouge. M. a pris peur parce qu’elle pensait qu’on était suivis par des types patibulaires. On a filé manger un morceau. Après, il était tard, on est rentrés, et on a ouvert grand la fenêtre de la chambre pour ne pas déclencher le détecteur de fumée.
En fin de compte, on n’a pas vu la maison d’Anne Frank, j’ai récupéré presque tout le contenu de ma sacoche, et on s’est vraiment bien amusés.
25 avril 2008 à 07:30
Je ne connais pas du tout Amsterdam. Grâce à toi, je saurai qu’il faut aller visiter la maison d’Anne Frank à l’ouverture!
25 avril 2008 à 08:45
Oui, mais l’ouverture, pour nous, c’est bien trop tôt du matin !
25 avril 2008 à 14:56
cool pour la récupération du contenu de ta saccoche
ça va sinon? tu réponds plus à mes mails et mon interface mail free marche plus… la vie est dure 🙂
26 avril 2008 à 22:23
Moi j’aurais raconté le coton-chantilly, le rabbit, le tarot, le vol de bonbons à la fraise, la pluie de bière en terrasse, les fous rires, la pièce de 1 centime (bon ça, peut-être pas), le détournement de la bouteille de shampooing, la troisième fille, le mec du train à l’aller, quand on a sauvé la vie d’un homme…
26 avril 2008 à 22:28
et moi, je n’ai pas assez parlé, j’ai beaucoup fumé, j’ai eu peur de tout et de rien, j’ai fait l’autiste, j’ai rigolé aux blagues des trois autres quiches parce que c etait drole ! (meme à l humour inca)
27 avril 2008 à 12:51
Quiche 1, les bonbons à la fraise, c’était un vrai coup de Forces du Mal, ça !
Quiche 2, ah, enfin quelqu’un qui sait apprécié l’humour geek… même quand elle n’est pas sous THC.
Bon, révèle-t-on l’existence de cette discussion à Quiche 4 « Poupée de chiffon » ?
28 avril 2008 à 13:26
Mais si !!! Il faut me révéler l’existence de cette discussion !
Contrairement à Quiche 1, je pense qu’on doit parler des pièces de un centime. Et il faut aussi citer les grandes vérités de ce week-end :
– qu’on peut manger mille fois une pizza calzone quatre fromages mais manger une fois mille pizza calzone quatre fromages,
– et que l’humour incas n’a rien à voir avec le geek.
Bon ça paraîtra obscur à tout le monde sauf aux autres quiches, mais à Amsterdam, il se passe des choses qui dépassent l’imagination et qui tombent sous le cas d’un diocèse.