Piscine, semaine 11 – Remise à l’eau
Hé oui, je suis toujours en vie !
Après une grosse semaine de vacances, et puis une autre de reprise de boulot et d’activités parisiennes, retour ce soir dans le bassin bleu de la piscine des Halles. Ouille, plus d’eau chaude dans les douches avant d’entrer dans l’eau. C’est vivifiant, mais ça rappelle des souvenirs. Ça a aussi contribué à me coller un mal de crâne de tous les diables : les dernières longueurs ont été un brin pénibles. Qui pis est, les deux extrémités du bassin étaient colonisées par des moules qui occupaient toute la surface de mur disponible pour tenir salon, rendant le virage particulièrement peu pratique.
Face à l’adversité et portant le passif de deux semaines sans entraînement (et d’un week-end à manger du gras en amicale compagnie sur les hauteurs d’Albi), je suis d’autant plus satisfait des chiffres du jour : 1,6 km en 43 minutes, comme la dernière fois. L’objectif sur les prochaines semaines pourrait bien être de consolider la régularité pour arriver à 40 minutes sur cette distance. Pas de crawl cette semaine, on ne peut pas tout faire à la fois…
26 septembre 2006 à 07:21
Il faut faire attention dans toutes les piscines il y a toujours une douche où ne coule que de l’eau froide, on la repère facilement: elle est toujours libre même en cas d’affluence! Mais si l’effort dans l’eau a été intense, une bonne douche glacée, ça refroidit bien la machine 🙂
Sinon j’ai adoré ton image « des moules qui occupaient toute la surface de mur disponible pour tenir salon », c’est exactement ça!
Nounours et moi appelons les nageurs un peu gras, frisant la cinquantaine et qui veulent montrer qu’ils en ont encore sous la palme en bousculant tout le monde: »des orques graisseux » ^^
26 septembre 2006 à 16:19
tu aurais du regarder dehors côté UGC, on était avec clo en train de t’encourager (en attendant dans la file d’attente de la caisse ou en sortant de la salle de ciné, selon l’heure à laquelle tu nages 😉
26 septembre 2006 à 22:57
Pinky, je connais bien le coup de la douche « spéciale warriors », d’ailleurs aux Halles elle est repérée par un petit écriteau Douche froide, mais en l’occurrence le problème semblait général. Sus à la faune fixée des bords de nos bassins !
Goon, ah, j’avais bien senti une onde de soutien moral qui se déversait sur moi… Merci !
9 octobre 2006 à 22:56
[…] Ça fait deux fois de suite que je me sens bien en sortant, plus de mal de crâne comme la fois d’avant. C’est à cause de ça que j’avais arrêté, il y a maintenant… je ne sais plus… deux ans, peut-être. Quand je me suis pris par la main, cet été, c’était une tentative… un pari sur l’avenir pour me laisser une chance – le bénéfice du doute. Me remettre doucement à la flotte en guettant anxieusement la mâchoire qui se crispe et l’étau qui se serre autour de mes tempes. Ça allait plutôt bien, finalement, je reprenais confiance… Jusqu’il y a deux semaines où j’ai vu revenir, narquoise et bien prégnante, la souffrance familière dont j’avais payé autrefois tant de kilomètres glissés dans l’eau chlorée. […]