Vivement ce soir qu’on se couche

À une heure passée du matin, après avoir dévoré un morceau généreux de bon gruyère suisse[1], je me pose un instant devant le clavier, un déca brûlant parfumant les parages. Malgré l’épuisement d’une courte nuit suivie d’une longue journée, je viens encore une fois sacrifier devant vous au rituel d’écriture. Qu’importe l’heure, en fait, qu’importe la fatigue. Je me condamne moi-même à vivre sans repos tant qu’il ne sera pas temps. Je n’ai pas un instant à perdre, j’ai une vie à vivre, et je ne peux me résoudre à dire au revoir aux vivants pour rejoindre les ombres d’un sommeil sans rêves.

Qu’importe la fatigue. Un jour je serai mort et là je dormirai.


  1. le vrai, celui qui n’a pas de trous

3 réponses à “Vivement ce soir qu’on se couche”

  1. giao a dit :

    cette dernière remarque en guide de conclusion … tu es fan de Patrick Swayze dans Road House ?

  2. Nébude a dit :

    Mais non … 🙂 Quand on est mort, on ne dort pas puisqu’on est mort …

  3. Tompouce a dit :

    Jolie plume et même sentiment de temps perdu, trop de choses à faire pour des journées aussi courtes.
    J’ai atterri ici en cherchant qui était l’enfant de sa mère qui s’était attribué un nom de domaine chez free avec mon prénom parce que je l’aurais bien réccupéré celui là! ;o) Bonne nuit.

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