Relaps
Dans l’ombre au loin une plainte.
Pas un cri qui déchire l’obscurité. À peine le bruit d’une larme qui coule le long d’une joue. Cela suffit.
J’étais résolu à n’en plus vouloir, mais on ne choisit pas. C’était l’heure du sommeil passée d’un bon moment, et je me suis assis. Je l’ai laissée tout doucement m’ouvrir le tiroir sombre des angoisses qui lui nouaient le ventre.
— Bon, raconte-moi. Qu’est-ce qui ne va pas ?
Une nuit encore j’ai écouté.
10 janvier 2008 à 11:18
Il le faut parfois… c’est gentil de le faire… indispensable aussi.
11 janvier 2008 à 09:46
Ah, mon cher Thomas, pas reposant de posséder cette qualité rare d’ouvrir les tiroirs… Te bécote tout plein en tous cas
26 janvier 2008 à 07:43
Je découvre ton blog aujourd’hui, et j’aime beaucoup cet art de l’infime frémissant, cette façon de métaphoriser les émotions profondes par les petits cailloux ou les brins d’herbe qu’elles font trembloter à la surface.
4 février 2008 à 13:41
Aïe ça me rappelle des scènes angoissantes 😉
Mais il vaut mieux écouter que laisser le tiroir fermé, enfin …