Fragile dans la nuit
Après la soirée chez les copains, elle m’a accompagné. Au creux de la nuit, au creux de mon lit, au chaud sous la couette, je l’ai réchauffée.
Elle m’avait dit juste un câlin jusqu’au matin, rien d’autre, j’avais dit OK, j’ai promis, ça serait dur mais tant pis, ce serait doux aussi. Alors il y a eu mes lèvres dans son cou et mes mains sur sa peau, et son corps chaud collé contre moi. Entre nous de fines épaisseurs de coton et de soie encore.
Mais de baisers longs en souffle court la chambre a bruissé de désir. Mes mains sur sa peau et mon corps entre ses cuisses serré et mon visage enfoui dans l’odeur sucrée de ses cheveux. Et mes lèvres qui jouaient avec le lobe de son oreille et sa langue qui jouait à se faire attraper. Et de la promesse elle m’a délié.
« Je te veux, Doux… Me fais pas mal… »
Fragile, craintive, hantée de fantômes d’il y a tant d’années, elle a abandonné sa fine armure de soie et m’a plaqué contre elle. « Me fais pas mal, Doux… »
Non je ne veux pas te faire mal, je veux te faire qu’on se fasse du bien… Tout doucement… Ma peau contre sa peau, sa peur s’est éloignée.
Et bien plus tard : « Encore ! »
18 février 2007 à 02:17
ah j’aime bien lire ça. Ca sent bon la douceur 🙂
21 février 2007 à 17:39
C’est bien agréable à lire. Et à vivre j’imagine … 😉