Partir c’est flipper un peu
Parce qu’il va bien falloir laisser en plan les problèmes de fuites d’eau et les mille autres petits tracas dont, par la force des choses, je ne m’occuperai pas au cours des deux prochaines semaines.
Et parce que je me demande toujours ce que j’ai oublié de mettre dans le sac. Ou ce qu’il peut arriver à la maison pendant mon absence. L’ordinateur malin qui choisit le meilleur moment possible pour planter (et mettre en berne ces pages, quelques autres, et quelques boîtes aux lettres par la même occasion). Un cambrioleur qui viendrait visiter les lieux en mon absence… Ou pire encore, le gaz, le feu. Non, ne pas y penser, j’aurai bien le temps d’avoir peur au moment du retour, juste avant de découvrir si mon nid, mon cocon, est toujours à sa place.
Pour l’instant je me demande surtout avec inquiétude si nous aurons beau temps, si les gens seront sympa, si j’arriverai à m’intégrer au groupe. On ne passe pas impunément tant d’années de sa vie comme un loup solitaire sans que ça laisse de traces. J’aurais aimé partir avec quelques amis. Avoir ces points d’ancrage, rassurants. Mais ils ne pouvaient pas, pas maintenant, bref, ça ne s’est pas fait. Je dois vous laisser là, vous mes sourires si précieux. Affronter seul ces visages inconnus. Et je n’en mène pas large.
Allez, ça va être chouette. À dans quinze jours, les copains.
29 septembre 2008 à 00:04
Bah dis toi que si tu t’écoutai, tu partirai jamais, ce serait hyper dommage.
Dis-toi que si il arrive quelque chose, t’y pourra rien. Et que tu t’en sortira de toutes façons. 🙂
La peur éloigne pas le danger. Autant accepter qu’il y en ait et en rire. 🙂
Qu’est-ce tu t’en fout du temps franchement. Si il fait beau, tant mieux, sinon tu trouvera toujours quelque chose à faire. Avoir peur du temps, là, tu pousse le bouchon! 🙂
Tu t’en fais du souci pour rien dis-moi… ^^
Allez un bisou et zou! :°)
29 septembre 2008 à 05:36
T’inquiète pas (trop) Kerdekel, tout ça ne m’empêche pas de partir, la preuve. Cela dit, tenir l’angoisse en respect d’un regard narquois et d’un rire entendu, ça demande une énergie que je ne suis pas toujours en mesure de déployer. Encore un signe, justement, que j’ai vraiment besoin de vacances…
29 septembre 2008 à 20:07
Ha ! cette peur de l’inconnu, de notre capacité à être, un être sociable, quand tu nous tiens !!! pas toujours facile de la traverser, savoir se faire violence parfois … soit toi même Thomas et tout se passeras bien. Si tu ne vas pas au gens, les gens viendrons à toi !
Quand tu reviendras, je mettrais ma main à couper que tu seras super content, que tu auras rencontré des gens sympas, que tu auras bu ,rit… vu de fond marin magnifique.
Alors, Alors… tout c’est bien passé ??? parce que je tiens à ma main ! 😉
1 octobre 2008 à 16:48
J’ai eu la même appréhension à propos des « autres » en partant pour les Glénans il y a 3 semaines, et je n’y ai rencontré que des gens géniaux. De plus, sortir de sa bulle ça fait vraiment du bien !
Je te souhaite d’excellentes vacances et de belles plongées !
6 octobre 2008 à 10:47
Deux semaines de p^longér en Guadeloupe, à Bouillante, je suppose. dis-toi que tu as de la chance. Et si tes copains de palenque ne sont pas sympas, les poissons, eux, le sont. Amuse-toi bien/ Moi, c’est la bas que j’ai appris la plongée et ça me maaaanque
15 octobre 2008 à 19:04
Rentrer est-ce écrire un peu?
15 octobre 2008 à 23:54
Ça viendra, peut-être. Pas sûr que le moment soit choisi.