Piscine, semaine 14
Mes soirées se remplissent à une vitesse faramineuse, et je prends du retard dans la relation de mes barbotages hebomadaires.
Ce n’est pas une grande perte, cela dit, tu vas voir ça de suite : ce lundi donc, comme à l’accoutumée, je suis arrivé à la piscine un peu après vingt heures. Et là, ce fut précisément la même chose que la semaine passée : 1,6 km (brasse) en 42 minutes, et puis un exténuant 100 m (crawl) en trois minutes. Rien de nouveau sous le soleil l’eau, c’est d’un monotone…
Tout ceci n’est pas si mal, dans l’absolu. Je pourrais me targuer de régularité, c’est toujours ça de pris.
Oui, mais. Normalement, en crawl, nage où je me fatigue tant, je devrais quand même aller un poil plus vite qu’en brasse, non ? Or c’est ici tout le contraire : non seulement je ne parviens à éviter l’essoufflement qu’aux prix d’une discipline mentale de fer (autrement j’aurais tôt fait de partir à toute vitesse et je ne tiendrais pas un aller-retour), mais en plus je n’avance pas. Tout porte donc à croire que je crawle avec le style d’un fer à repasser qui aurait perdu son hélice… Zut.
Bon, il faudra travailler ça. Un jour.