Oracle Night
Sidney Orr est écrivain. Au décours d’une longue maladie, il entreprend de se remettre à écrire – c’est un besoin, une tension impérieuse. Le hasard de ses pas dans Brooklyn le font entrer dans le minuscule magasin d’un papetier asiatique, où il tombe en arrêt devant un carnet bleu.
Rentré avec le carnet convoité et les stylos idoines, il s’assied à sa table et écrit, écrit. Bientôt ce carnet va s’avérer plus qu’un simple support : une véritable drogue, ou peut-être une passerelle vers des ressorts insoupçonnés de l’univers. Suspendu hors du temps, il perd le contrôle des mots et trace une histoire qui reflète étrangement la réalité qui l’environne. Entre peur et envie, il remplit le cahier…
C’est l’histoire de la mémoire des choses qui se sont produites, et de celles qui ne sont pas encore arrivées. C’est l’histoire de l’écriture qui témoigne et de l’écriture qui prédit. C’est l’histoire de l’histoire, et parfois elle est troublante. Ce sont aussi, comme souvent chez Paul Auster, des mots qui disent si bien pourquoi on ne peut s’empêcher de faire glisser sa plume sur un paquet de feuilles de papier.
Oracle Night de Paul Auster (2004), une critique pour le Biblioblog.
26 juillet 2005 à 09:36
« Le hasard de ses pas dans Brooklyn le font… » me choque: j’aurais mis « le fait » car « pas » n’est que le complément du nom de hasard. Mais je sens que l’on va m’opposer des règles du style quand on dit « un grand nombre de pas » on peut accorder au pluriel.
chaque mot à sa place et chaque place a son sens. Désolée je suis chonchon ce matin.
26 juillet 2005 à 09:37
et en plus je me suis gourée dans mon nick. Je vais retourner voir ma couette…
26 juillet 2005 à 11:03
Mieux qu’un exposé de mon cru sur la syllepse et les quantificateurs complexes, Pinky, je te renvoie à l’article Syllepse sur Wikipedia.
26 juillet 2005 à 12:29
Le « hasard » est un quantificateur… c’est nouveau 🙂
26 juillet 2005 à 22:48
Je suis bien d’accord avec Pinky… pour moi, « le hasard de » n’est pas un quantificateur comme le seraient « la plupart de », « la majorité de », « la totalité de », « la moitié de », etc.
Enfin, je peuvent me tromper.
26 juillet 2005 à 23:12
Eh bien moi je suis bien d’accord avec moi, et je laisse la formulation telle que parce que c’est comme ça.
Je ne suis pas d’humeur pour le débat de fond – dommage, ç’aurait été passionnant, mais je ne peux pas sérieusement discuter avec des gens qui veulent seulement me prouver que j’ai tort.
27 juillet 2005 à 11:31
elle dit que certains bottent en touche 😉
27 juillet 2005 à 23:35
C’est drôle de polémiquer sur « le font » pour la forme…Surtout que juste après il y a « le font entrer le minuscule magasin » Est ce que par hasard, il ne manquerait pas le mot « dans » ce qui ferait « le font entrer dans le minuscule magasin ». Je ne sais pas, moi ce que j’en dit… J’adore paul Auster… Sourires…
Ahem. Je crois que nous pouvons être tous scotchés. Je corrige. – Th.
28 juillet 2005 à 10:05
Heu moi je voulais juste dire que j’ai adoré ce bouquin !! 🙂 Il renoue avec un style et son univers brooklinien (toujours à la limite ou dans le fantastique jusqu’aux mollets) qui m’avaient fait adoré les premiers bouquins. Et une écriture !! Walalalalala ! :)) (Moi c’était là)
28 juillet 2005 à 19:46
perso j’en ai pas lu beaucoup mais j’avais beaucoup aimé « Mr Vertigo »
30 juillet 2005 à 18:30
je pensais avoir lu tous les ouvragres de cet auteur…il me reste à dénicher celui ci.
Merci 🙂
30 juillet 2005 à 18:31
dsl j’ai un clavier caractériel..lire ouvrages !
25 août 2005 à 13:45
Je l’ai lu en Anglais, j’ai trouvé cela naïf au plus haut point.
13 juin 2006 à 17:24
Je me rappelle l’avoir lu celui-la et d’avoir été fascinée par cette lecture…