Intérieur zen
Au cours des mois passé, plusieurs personnes qui ne se connaissent pas et qui découvraient mon chez-moi indépendamment m’ont fait la même remarque. Selon elles, l’endroit donnait l’impression que je venais tout juste d’emménager, en particulier parce que les murs sont toujours uniformément blancs.
De fait, les quelques posters, affiches et autres planisphères que j’ai en stock sont toujours sagement roulés. Les tirages photograpiques dorment, soigneusement classées dans les pochettes numérotées chronologiquement. Jamais trouvé le système idéal pour accrocher les posters. Patafix qui fait des taches ? Punaises qui font des trous ? Sous-verres ? Cimaises coûteuses et compliquées ? Jamais su choisir non plus quelques photos à mettre au mur, surtout s’il faut faire tirer un agrandissement, exécuter une marie-louise de dimensions adaptées et monter le tout dans un cadre idoine.
Alors, pour l’heure, la Plage immense et colorée demeure la seule image qui interrompt le désert blanc. Et je ne suis pas très motivé pour que ça change. J’aime cet espace vide, cet espace nu, l’élégance et la luminosité de ce Rien dépouillé qui constraste avec la chaleur du parquet de bois clair.
Non, je ne viens pas d’emménager le mois dernier. J’ai mis deux ans à peaufiner ce vide.
19 juillet 2005 à 01:08
Rire pour le deux ans à peaufiner ce vide! C’est vrai que le vide est un art abstrait d’une grande complexité, il n’est pas à la portée de tout le monde d’en sentir la plénitude… Sourires.
19 juillet 2005 à 11:35
Oooooooooh ! Ce tableau !! Est-ce que c’est le même auteur qui expose au Charbon en ce moment ?? Certainement car on dirait vraiment le même genre de toiles ! J’aime beaucoup beaucoup !!!!!
19 juillet 2005 à 11:44
Oui Matoo c’est bien lui ! (Et c’est aussi l’amoureux de ma p’tite sœur :-). )
D’ailleurs parmi les toiles qui sont actuellement au Charbon, il y en a plusieurs de cette série de « foules », dont une autre version de la Plage.
19 juillet 2005 à 16:16
Non Thomas, je maintiens… Ce n’est pas le vide qui donne cette impression mais toutes les choses éparses et non rangées ; chez moi aussi comme tu le sais, les murs sont blancs et tout le monde me dit « oh dis donc, tu es bien installée »… Tu viens à peine de mettre la lumière dans ton cagibi et tu t’étonnes ;-p
Plein de bisous
J’M.
En général je ne fais pas visiter le cagibi, donc je ne pense pas que cet élément entre en ligne de compte. – Th.
19 juillet 2005 à 20:04
Bof, la lumière dans le cagibi, ca sert à rien, de toute façon. Et puis, je n’ai jamais vu ton appart, mais personnelement, je suis fan du vide organisé. Il n’y a rien que je déteste plus qu’une accumulation de truc qui finissent pas faire bazar. Des choses éparses et non rangées?? je le savais, Thomas. Tu es un mec bien. 😉
19 juillet 2005 à 21:01
… je fais parti de ces « gens » qui n’ont pas compris ton vide… :o) parce que pour moi le vide est un vide organisé, rangé, un truc de déco minimaliste (j’ai déjà les defauts de mon futur métier ;o) et je ne crois pas que ça ressemble à ton expression du vide :o)
pour les posters j’utilise des petites epingles de coutures ça fait des trous minuscules et c’est discret
19 juillet 2005 à 21:10
j’y songe
ce ne sont pas du tout les murs vides qui m’ont fait dire ça
plutôt ls tas de bric à brac eparpillés à droite à gauche dans tout l’appart et les petits trucs pas finis
mais depuis ton super montage de meuble ikea ça a du changer ;o)
20 juillet 2005 à 01:05
Dis Thomas mon amour… tu peux corriger les dix fautes/ligne que j’ai laissées trainer dans mon précédent post pour faire croire que j’étais une vraie blonde ?
C’est fait. – Th.
20 juillet 2005 à 01:05
Oh mais en faîte tu serais bordélique? c’est ça? Rires! L’essentiel c’est que tu t’y sentes bien.
20 juillet 2005 à 11:10
Argh, me voilà démasqué. C’est la croix du blogueur : voir ses petits travers exposés au grand jour. Effectivement, je suis un bordélique heureux et assumé. Les trucs qui traînent, posés ça et là pas complètement par hasard, mais souvent à la suite de trajectoires tortueuses et compliquées, c’est une marque de fabrique qui m’accompagne partout.
En fait l’observation est juste mais l’analyse fausse : chez moi, ça ne peut être tout rangé que lorsque je viens d’emménager. Le bric-à-brac, les machins et les trucs s’installent en même temps que moi, progressivement, au fur et à mesure que le temps laisse l’entropie faire son œuvre.
20 juillet 2005 à 11:35
Allez, tout le monde critique l’appart de Thomas !!
La seule chose qui me dérange dans ton appart, Thomas, c’est ni le vide (quel beau vide, tellement bien peaufiné) ni le chaos (quel beau chaos, si bien organisé), ni même les petits détails pas finis (ce cable réseau qui pendouille a un charme fou)… ce qui me dérange, c’est le bruit d’hélicoptère de la babasse de l’entrée.
PS: Nezumi, fallait me dire que tu attachais les posters avec des épingles à couture ! Parce que à ma connaissance je n’ai jamais vu de poster chez toi, mais bon nombre de marie-louises pesantes, fixées à coups de grosses chevilles dans le béton armé…
20 juillet 2005 à 12:05
Nico, si tu as de bons plans pour des alimentations et des ventilateurs de CPU silencieux, je suis preneur !
(Au fait, merci Nezumi pour l’idée des petites épingles, je vais étudier cette option.)
21 juillet 2005 à 14:44
J’ai essayé et j’imagine que ça dépend grandement du poids du poster. Quant aux cadres… ça dépend du mur qui est derrière. Quoi qu’il en soit, c’est très relatif, tout ça, à ce que tu veux en faire. (nous avons par exemple fait le choix « des meubles partout parce qu’on a trop de b****l »)
21 juillet 2005 à 15:10
Ouais je sais y’a qu’à moi que tu fais visiter le cagibi dans le noir ;-p Merci pour les fautes. En tout état de cause, il y a unanimité à dire que c’est pas la déco mais le fait que certains meubles ou objets n’ont pas encore trouvé leur place qui donne cette impression de « non rangé » mais en fait on s’en fiche un peu car le texte produit est ma foi bien joli.
21 juillet 2005 à 22:24
Nico : t’as deja essayé de planter des epingles dans du béton armé??? … Et puis je ne peins pas des posters … :op
Thomas : mais oui c’est pas grave tout ça ;o)