Les fantômes d’Auschwitz
Ils ont été emmenés dans des wagons plombés. Ils ont été tatoués, leur chair réduite à un signe. Par le froid, la faim, la peur, on a voulu faire mourir leur âme, éteindre cette flamme au fond de leurs yeux. Mais humains ils étaient, humains ils sont restés. Hommes malgré les hommes, ils ont donné ce rien, c’est tout ce qu’ils avaient, pour ne pas voir mourir un frère, une sœur, un ami.
Quelques-uns sont revenus. Devoir de mémoire, envie d’oubli… L’un ou l’autre, pourvu que leur parole perpétuée, par un mot de souvenir ou par un mot d’amour, soit toujours le témoignage que c’est la vie qui gagne.
17 mars 2005 à 14:55
C’est curieux que l’horreur puisse être poétique
bises
18 mars 2005 à 19:03
Le lieu, lui, n’est absolument pas poètique.
11 octobre 2005 à 14:04
AUSCHWITZ en 2005
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