La turbulence des fluides
C’est un film québécois de Manon Briand, sorti en 2002, dans un genre de fantastique qui me rappelle un peu Simple mortel (onze ans plus tôt). Je suis tombé dessus par un vrai hasard, et le hasard fait parfois bien les choses.
L’histoire s’ouvre sur la science défiée, la science qui s’interroge, qui observe, analyse, la science poussée dans ses retranchements par une Nature facétieuse qui la met à l’épreuve. La marée s’est arrêtée, Alice se bat pour l’expliquer. Est-ce l’annonce d’un tremblement de terre ? ou seulement l’ancre d’un souvenir qui a amarré l’eau dans une bulle de temps ?
Un film de femme, de femmes, d’attraction, de mort aussi, mais aussi de désir. Alice est perdue, paumée, attirée par hasard par celle qui l’a toujours aimée dans un passé qu’elle croyait avoir laissé derrière elle. Colette veille, énigmatique, sur les nuits de Camille, petite fille perdue qui cherche, dans son sommeil…
Quelles sont les trois éléments fondamentaux de la Vie ?
« Désir, Désordre, Danger ».