Piscine, semaine 15

Sorti du boulot l’âme éreinté, le dos endolori, avec l’envie pressante de l’eau qui supprimerait d’un coup la pesanteur du corps. Pas envie de forcer, juste nager tranquille en ne pensant à rien.

Ça marche. Les chiffres habituels, tiens je ne les mets pas cette fois. Ils n’ont pas changé depuis la fois d’avant ni celle d’encore avant. Régulier comme un métronome. Une prochaine fois peut-être j’ajouterai un ou deux aller-retours, juste pour changer un peu et pour voir ceux qui suivent.

Et puis après l’eau, le dédale de béton clair du Forum des Halles, et l’épreuve des escaliers du RER. Jamais l’escalator, par principe. Pour le plaisir de vraiment sentir dans les cuisses la délicieuse ivresse de la fatigue du corps. Rien de tel pour nimber l’épuisement de l’âme.

4 réponses à “Piscine, semaine 15”

  1. Pinky a dit :

    A propos d’épuisement, une fois en sortant de la piscine et revenant chez moi à vélo, la porte franchie, je me suis sentie pour la première fois réellement épuisée, à tel point que je grelottais de froid, j’ai été obligée d’allumer le chauffage et de me coller contre pour arriver à encore réchauffer ma carcasse…
    J’ai passé la nuit comme ça et le matin j’avais une patate d’enfer !

  2. Esculape a dit :

    Idem pour les escalators.
    Toujours est-il qu’il est meilleur de changer un peu son programme pour progresser et surtout ne pas s’ennuyer. Je peux t’en faire passer si tu le souhaites

  3. Esculape a dit :

    Megabor : l’eau est un excellent décontractant et anxiolytique. Sans justifier Thomas, il utilise une image que beaucoup devrait apprendre : la relaxation.
    Quand on nage, on fait sa liste de course, ses exo de maths, son programme de chimie, sa dernière dispute entre amis… Puis on oublie, on se laisse porter par le chlore, on insiste sur son mouvement, on muscle ses bras, on détend son dos… et on avance. Au sens propre et figuré.

  4. missparker a dit :

    et ça marche?? moi ça me suffit pas!!

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