Rupture caténaire
La blogoboule est régulièrement zébrée de mèmes qu’on se refile comme des patates chaudes, de blog en blog. Bien souvent il est demandé à chaque victime heureux récipiendaire de refiler le bébé à n infortunés camarades. (Il s’agit là d’un schéma pyramidal dont la nature frauduleuse, voire dolosive, lorsqu’il est promis à qui transmet la chaîne monts, merveilles, jeunes vierges et retours monétaires substantiels, est maintenant bien établie).
Bien sûr, certaines de ces chaînes donnent parfois lieu à des révélations croustillantes que ça m’amuse de découvrir le matin à l’heure du café, avant de sauter dans le bus, ou au bureau pendant que mon projet se recompile à la vitesse d’un cheval juché sur le dos d’une limace. Mais je remercie toujours in petto celui ou celle qui s’y est collé de ne pas m’avoir invité à faire partie de la prochaine fournée.
Ah, tiens, si, justement. Cossaw me demande quarante-neuf révélations (rien de moins !) et sept victimes expiatoires, alors que j’ai déjà peiné il y a quelque temps à trouver seulement vingt détails qu’à coup sûr presque personne ne connaissait. Et déjà alors, j’avais choisi de ne pas choisir qui après moi monterait au créneau pour livrer ses vingt perles. Quant à Neuro, il s’interroge sans doute quant aux secrets que je pourrais lâcher sous l’empire d’un état d’imprégnation éthylique.
Au risque de les décevoir, je goûte finalement assez peu les figures imposées et la mauvaise bière, et l’idée de briser des chaînes m’a toujours passionné. Je préfère donc décliner leurs invitations et offre à qui les veut les fragments de mes entraves.
25 février 2006 à 10:20
Je reçois de moins en moins de sollicitations pour les chaîne vu que je n’y réponds presque jamais ! 😀 Cool !
26 février 2006 à 11:55
Rigolo ce terme de « mêmes »… m’enfin c’est une notion qui ne fait que réunir, à mon sens, mimétisme et adaptation socio-culturelle à une époque donnée… l’intérêt ?
Mème, en fait… Sur l’intérêt de la chose, tu peux par exemple aller voir à la Société française de mémétique ou encore la page Wikipedia Meme en anglais, bien plus étoffée que la version française pointée ci-dessus). – Th.
27 février 2006 à 08:47
Bah, moi qui n’ai répondu que deux fois en tout et pour tout, ça m’amusait. Mais j’ai vite trouvé ça trop prenant pour l’intérêt limité que cela générait.