Sous le soleil, exactement
Ç’aurait pu mal commencer. Extirpé à grand’peine de sous la couette, j’avais préparé ma salade standard (riz/thon/tomates/maïs) un peu améliorée (petits dés de comté, échalote et persil) dans un demi-sommeil, en tentant d’émerger à grandes rasades de jus d’oranges.
Arrivé fort en retard au Parc floral, je restai interdit devant la longueur impressionnante de la file d’attente. Il était treize heure passées, et près de deux cents personnes, au jugé, faisaient la queue aux caisses. Sortant ma gourde, je constatai qu’un cahot malencontreux au cours du transport avait causé l’ouverture inopinée et intempestive de la boîte en plastique contenant la salade susmentionnée et, partant, une fuite de vinaigrette assez importante dans ce compartiment du sac à dos.
J’attendis donc tranquillement, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, jusqu’à ce qu’arrive mon tour de débourser trois dollars et quelques sous, ou peut-être un peu moins, je ne suis pas très au courant du cours actuel des devises. Muni du plan ad hoc, je m’avançai dans l’allée arborée du parc.
J’ai bien entendu tourné un temps infini avant que, par les bons offices de Kozlika et Meusa – que leur nom soit encensé et que la divinité adéquate leur chatouille la plante des pieds avec des pétales de roses – je localise la joyeuse troupe déjà bien attablée sur un coin de pelouse agréablement ombragé.
Je m’asseyais donc pour déguster la salade méritée quand, au bout de deux bouchées… Boum ! un, puis deux, puis trois pataloustics décidèrent que mon estomac ferait un excellent trampoline, mon cou un endroit convenable pour se suspendre, et mon dos une chouette monture pour se balader parmis les pique-niqueurs.
Je ne sais pas ce que Veuve Tarquine leur donne au petit-déjeûner, mais je suis preneur de la recette. À mon avis, avec ça, je pourrai dire adieu au Guronsan et au demi-litre de café.
Quoi qu’il en soit, les infatigables tarquinets n’ont pas empêché la tenue d’un important sommet entre moi-même, Maître Eolas et les représentantes plénipotentiaires de Fûûcity exceptionnellement présentes sur place. Les différentes sessions ont donné lieu à d’intéressants échanges de vues ainsi qu’à l’établissement d’un micro-climat de type résolument pluvieux sur quelques mètres carrés de la pelouse par ailleurs inondée de soleil.
Ces activités m’avaient momentanément distrait de la dégustation entamée à mon arrivée. J’ai donc pu profiter de la fin de la salade pour le goûter. Fatigué de soleil, content comme tout de ce chouette après-midi, c’est vers six heures que je m’en suis retourné, avec les derniers vaillants, vers le métropolitain, pour retrouver un jardin de Belleville où s’écouleraient doucement les dernières heures du jour en compagnie de gens aimés.
Chouette dimanche.
Coïtus Impromptus, semaine 17
20 juin 2005 à 10:24
Haa! Comme j’aurais aimé être avec tout ce petit monde! Je sens bien que lire les comptes rendu des paris carnets à venir va me remplir de mélancolie. En ce qui concerne ce dimanche, j’étais avec mon amoureux, ca compense, mais quid du paris carent de Juillet?
20 juin 2005 à 16:20
Et Thomas mangeait sa salade
Je ne sais pas qui a eu l’idée de ce pique-nique, mais c’était une idée de génie. Seul souci, mineur, un paris-carnet pique-nique, ça se mérite ! Quelques épreuves à traverser pour les impétrants 1. Se lever à l’aube pour préparer un pique-nique digne de
20 juin 2005 à 17:32
Fûûjour à toi,
J’ai été très vexée par le : (je cite) « les représentantes plénipotentiaires de Fûûcity exceptionnellement présentes sur place. »
Si tu tiens à ton poste de fûûministre de la communication, il faudrait éviter ce genre de maladresses, nos absences étant dues à un phénomène communément appelé : « vacances scolaires », très courantes dans le monde des Fûûmains.
Que La Fûûrce soit avec Toi,
20 juin 2005 à 17:37
Chère et vénérée Présidente Fûûla,
Loin de moi l’idée de vous reprocher, à Fûûlion et toi, vos absences dues, je l’entends bien, uniquement aux contraintes logistiques et organisationnelles qui vous sont imposées par des dates de vacances dont vous n’avez pas le choix. Mon propos était simplement de me réjouir de votre présence, et de regretter, a contrario, que – bien malgré vous j’en suis certain – nous n’en bénéficiions pas plus souvent.
Bien à Toi,
Thomas.
20 juin 2005 à 18:48
Re-Fûûjour à Toi,
Si tu crois que cette (mauvaise mais bien formulée) explication me suffit, tu te fûûrres le doigt dans l’oeil !
Mais bon, pour une fûû, je laisse passer…
Que La Fûûrce soit (encore) avec Toi
PS : Merci pour les photos !
20 juin 2005 à 22:19
Déjeuner sur l’herbe
S’il y a un blogueur qui s’est particulièrement distingué lors du pique-nique de dimanche dernier, c’est sans conteste Thomas Quinot, le vrai héros de cette journée. Je ne sais pas si vous vous souvenez du papier tue-mouches suspendu au centre…
21 juin 2005 à 01:46
Païque-Naïque champestre
Ouaip, mon ravioli-vapeur et moi même avons fait notre bal des débutantes à nous… en nous pointant au pique-nique Paris-Carnet, armés de produits du marché et de lunettes de soleil. Sinon, j’ai retenu dans le désordre que : certains savent…
21 juin 2005 à 11:10
regrets dites-vous ….
là, ça y est, ça recommence …
dès qu’un truc ne va pas, dès que ça coince quelquepart, je remets tout en question et j’essaye de maîtriser cette p***** d’envie de me casser qui me fouaille les tripes …
Et tout ça ne mène nulle…
14 juillet 2005 à 17:04
À l’ombre des diaristes en fleurs
Après le chouette après-midi de juin, on s’est dit qu’on allait remettre ça. Alors c’est décidé, on organise de nouveau un pique-nique de carnetiers à Paris le dimanche 31 juillet au Parc floral ! Je suis sûr que ce sera sympa, alors j’irai….