Archive pour la catégorie Eau et bulles

Piscine, semaine 14

mercredi 18 octobre 2006

Mes soirées se remplissent à une vitesse faramineuse, et je prends du retard dans la relation de mes barbotages hebomadaires.

Ce n’est pas une grande perte, cela dit, tu vas voir ça de suite : ce lundi donc, comme à l’accoutumée, je suis arrivé à la piscine un peu après vingt heures. Et là, ce fut précisément la même chose que la semaine passée : 1,6 km (brasse) en 42 minutes, et puis un exténuant 100 m (crawl) en trois minutes. Rien de nouveau sous le soleil l’eau, c’est d’un monotone…

Tout ceci n’est pas si mal, dans l’absolu. Je pourrais me targuer de régularité, c’est toujours ça de pris.

Oui, mais. Normalement, en crawl, nage où je me fatigue tant, je devrais quand même aller un poil plus vite qu’en brasse, non ? Or c’est ici tout le contraire : non seulement je ne parviens à éviter l’essoufflement qu’aux prix d’une discipline mentale de fer (autrement j’aurais tôt fait de partir à toute vitesse et je ne tiendrais pas un aller-retour), mais en plus je n’avance pas. Tout porte donc à croire que je crawle avec le style d’un fer à repasser qui aurait perdu son hélice… Zut.

Bon, il faudra travailler ça. Un jour.

Piscine, semaine 13

lundi 9 octobre 2006

Épuisé d’un week-end déconnecté du temps, vécu en déphasé entre nuit blanche, matin noir et après-midi ensoleillé à travers la fenêtre. Un lundi comme souvent, pas débordant d’énergie, mais après les courses vitales au Monoprix, il fallait y aller, ça me ferait du bien.

Plouf !

On y va doucement, on respire bien à fond, et au bout de chaque aller-retour, un coup d’œil à la montre. Si je n’associe pas l’heure au compte des cent-mètres, je sais que je perdrai rapidement les pédales et que je n’arriverai plus à savoir où j’en suis. Donc, je surveille, et aussi pour pouvoir finalement proclamer ici même : 1,6 km en 42 minutes (et demie, peut-être…) Et un 100 m crawl en guise de dessert, 2 minutes 20, je suis content.

Ça fait deux fois de suite que je me sens bien en sortant, plus de mal de crâne comme la fois d’avant. C’est à cause de ça que j’avais arrêté, il y a maintenant… je ne sais plus… deux ans, peut-être. Quand je me suis pris par la main, cet été, c’était une tentative… un pari sur l’avenir pour me laisser une chance – le bénéfice du doute. Me remettre doucement à la flotte en guettant anxieusement la mâchoire qui se crispe et l’étau qui se serre autour de mes tempes. Ça allait plutôt bien, finalement, je reprenais confiance… Jusqu’il y a deux semaines où j’ai vu revenir, narquoise et bien prégnante, la souffrance familière dont j’avais payé autrefois tant de kilomètres glissés dans l’eau chlorée.

Elle est de nouveau tue. Jusqu’ici tout va bien. Jusqu’à quand, sauvageonne cruelle, te tiendras-tu tranquille ?

Piscine, semaine 12

mardi 3 octobre 2006

Enfin l’impression de progresser un peu. Un instant, éphémère, j’ai senti l’eau mieux glisser sur mon corps, j’ai senti mon mouvement plus dense et plus fluide. Ça n’a pas duré, bien sûr, mais maintenant j’ai une idée de la sensation que je dois retrouver. Je me suis forcé aussi à ne pas partir trop vite, pour tenir le coup dans la durée. Au final j’ai nagé comme la semaine dernière, 1,6 km en 43 minutes, mais j’étais beaucoup moins fatigué au bout de ça.

J’ai aussi trouvé un meilleur mouvement de crawl. Il suffisait de réduire l’amplitude et d’augmenter la fréquence du battement de jambes pour que ça se passe vachement mieux. La prochaine fois, je pense arriver à faire un 200 m.

Piscine, semaine 11 – Remise à l’eau

lundi 25 septembre 2006

Hé oui, je suis toujours en vie !

Après une grosse semaine de vacances, et puis une autre de reprise de boulot et d’activités parisiennes, retour ce soir dans le bassin bleu de la piscine des Halles. Ouille, plus d’eau chaude dans les douches avant d’entrer dans l’eau. C’est vivifiant, mais ça rappelle des souvenirs. Ça a aussi contribué à me coller un mal de crâne de tous les diables : les dernières longueurs ont été un brin pénibles. Qui pis est, les deux extrémités du bassin étaient colonisées par des moules qui occupaient toute la surface de mur disponible pour tenir salon, rendant le virage particulièrement peu pratique.

Face à l’adversité et portant le passif de deux semaines sans entraînement (et d’un week-end à manger du gras en amicale compagnie sur les hauteurs d’Albi), je suis d’autant plus satisfait des chiffres du jour : 1,6 km en 43 minutes, comme la dernière fois. L’objectif sur les prochaines semaines pourrait bien être de consolider la régularité pour arriver à 40 minutes sur cette distance. Pas de crawl cette semaine, on ne peut pas tout faire à la fois…

Piscine, semaine 10

mardi 5 septembre 2006

Lundi soir. Première carte d’abonnement terminée, c’est un petit anniversaire, une petite victoire. Dix fois déjà que je me jette à l’eau. J’espère ne pas flancher, continuer jusqu’à ce que ça devienne une drogue, un réflexe, un indispensable automatisme. Jusqu’ici, tout va bien. Les maux de tête systématiques après la séance qui m’avaient fait arrêter il y a deux ans semblent ne pas vouloir revenir (semaine 9 mise à part… on va dire que ce n’était qu’une fausse alerte).

Or donc, c’est la rentrée, et en arrivant au bord du bassin je tressaille d’effroi : la ligne d’eau où j’ai pris mes petites habitudes est plus bondée qu’une rame du métro à l’heure de pointe. Les nageurs sages avancent à l’unisson, un tous les deux mètres. Ce serait pure folie que de vouloir s’insérer là-dedans. Je me rabats donc sur le couloir adjacent, « brasse lente », moins peuplé. Mais au bout de six cents mètres passés, pour l’essentiel, à doubler mes camarades de bassin en prenant garde de ne pas foncer dans le nageur venant en sens inverse, je franchis de nouveau les flotteurs. Il y a maintenant un peu moins de monde à côté, je vais pouvoir terminer à peu près tranquille.

Et en chiffres, ça donne quoi, après une semaine de coupure pour cause de vélo et de déplacement professionnel ? Pas si mal… 1,6 km (brasse) en 43 minutes, le 100 m crawl au dessert toujours en plus ou moins trois minutes. Pas d’entraînement la semaine prochaine puisque je serai occupé à remplir mon carnet de plongée !

Piscine, semaine 9

mercredi 23 août 2006

Tiens, j’ai oublié de relater ça hier. Quand on aime ça, on en redemande ! Et puis en préparation de la randonnée à vélo du week-end prochain (211 km en trois jours), j’avais intérêt à tester ma résistance mentale. En chiffres, ça donne 1,5 km en 40 minutes tout juste. 100 m crawl, même pas 3 minutes. C’est vraiment pas sorcier… Il suffit de se répéter tout le temps Ralentis, prends ton temps, ne panique pas !

Bien sûr, le défi suivant, ce sera d’en faire au moins autant les prochaines semaines. Il faudra voir aussi, cet hiver, si la motivation demeure malgré le froid et la nuit.

Piscine, semaine 8

mardi 15 août 2006

Ça y est, c’est vraiment le cœur du mois d’août : la ville somnole, siesteuse, et même la piscine est désertée. Peut-être aussi la fin des fortes chaleurs. Les nageurs sont en vacances, et ceux qui restent à Paris ont le bassin pour eux.

Hier soir, donc, c’était très tranquille. Peu de monde, toute la place qu’on veut devant et derrière, et pas trente-six personnes en train de faire salon aux deux bouts du bassin qui empêchent d’arriver jusqu’au mur pour faire demi-tour. C’est peut-être pour ça que, bien qu’arrivé sur place un peu plus tard que d’habitude (s’interrompre dans une grande séance de bricolage à la maison, c’est plus difficile que de partir du boulot !), j’ai pu aller presque au bout de la distance prévue. La séance étant légèrement écourtée, je n’ai pas retravaillé le crawl cette fois-ci.

Mais quand même, j’étais assez fier de mes progrès. 1,2 km en 32 minutes.