Modus amandi
Il y a les amants de toujours, ou de si longtemps qu’on ne sait plus bien quand. Ceux-là parfois font des enfants. Un, deux déjà…
Il y a celles et ceux qui papillonnent. Une conquête après l’autre, ils alignent les histoires, un jour, deux semaines, trois petits tours et puis s’en vont.
Il y a celleux qui sortent un soir dans un bar et, au hasard, tissent une rencontre d’un soir d’un fil intense et éphémère.
Il y a ceux qui s’aiment au loin, s’attendent, se retrouvent bientôt.
Il y a ceux qu’au contraire la distance sépare, déchire puis abandonne, jetés chacun de son côté sur le rivage d’un continent à explorer.
Il y a celle qui est incapable de rester seule.
Et celui qui en est tellement capable qu’il a peur, parfois, de ne plus savoir vivre autrement.
2 janvier 2006 à 09:25
Il y a ceux qui ont un coeur si grand qu’un seul ne peut le remplir…
2 janvier 2006 à 19:03
Il y a ceux – ceux qui te connaissent un peu – qui restent bien perplexes devant cette note aux accents mélancoliques…
2 janvier 2006 à 22:17
Cela faisait longtemps que je ne m’étais promenée sur le chemin de tes mots. Mais une fois encore ils résonnent en moi, échos de mes angoisses et de mes espoirs.
3 janvier 2006 à 10:04
Il y a ceux qui se demandent dans quelle catégorie tu te ranges ; et ceux qui ne savent pas dans quelle catégorie ils sont.
5 janvier 2006 à 22:22
Il y a celui qui ne sait pas vivre seul, mais qui à pourtant peur d’en être capable !
6 janvier 2006 à 22:55
Et il y a celleux qui pensent à toi
7 janvier 2006 à 05:26
Il y a celle qui appartient à toutes les catégories à la fois… Paradoxe et beauté de l’humain que d’être multicatégorielle
22 janvier 2006 à 19:09
Il y a celleux qui émeuvent, qui touchent en plein dans le ventre.
7 février 2006 à 18:32
Il y a celles (et ceux) qui ne savent pas rester seules, mais qui ne savent pas ne pas être seules, non plus.
27 juillet 2006 à 07:29
Il y a ceux qui ne croient plus en rien, qui ont laissé le temps les ravager et l’amour leur échapper, qui se sont retrouvés seuls, isolés, et qui ont décidé d’abandonner. Ceux que l’amour fuit et que la mort guette de son oeil pervers pour un petit voyage vers l’enfer…. Ceux qui ont fait l’effort d’aimer même quand on refusait de les aimer, ceux qui se sont battus pour aimer… Il y a les désespérés, les écorchés de la vie, par manque d’amour cette fois-ci, qui se sont durcis au point de ne plus savoir aimer….
Mais quoi ?
Faut-il penser que chacun est libre d’aimer comme il le sent ? Faut-il croire que les comportements amoureux sont prédestinés ? Faut-il trouver l’être aimé à sa façon d’aimer ? Pas de réponses ;
Les amants sont censés s’aimer, mais parfois l’amour finit par les ronger complètement….
28 juillet 2006 à 13:22
@Al : Il y a celle qui est passée par là et qui a envie de dire qu’il ne faut pas baisser les bras, que l’espoir n’est jamais très loin pourvu qu’on ne lui ferme pas sa porte…