Contre l’attribution du nom de « Jean-Paul II » à un site parisien

Lettre ouverte à Monsieur Bertrand Delanoë, maire de Paris.

Monsieur le Maire,

J’apprends par les nouvelles[1] que, sur votre proposition, le Conseil de Paris a adopté le « principe d’un hommage à Jean-Paul II[2] par l’attribution de son nom à un site de la capitale française ».

Permettez-moi de vous faire part de mes plus vives réserves quant à cette attribution. Je ne conteste pas l’influence de la personnalité de Jean-Paul II dans le monde contemporain. À ce titre, et en tant que Jean-Paul II était le chef d’état en exercice d’une nation proche de la France, je comprends les hommages qui lui ont été rendus par la Nation, même si mes opinions personnelles sont autres que celles qu’il prêchait.

En revanche, il me paraît qu’inscrire cette personnalité de manière permanente dans la substance même de notre ville, en donnant son nom à un site parisien, n’est pas judicieux. Cette opération ne répond pas aux exigences d’une tradition républicaine constante. Elle n’intervient pas non plus en témoignage d’un lien particulier entre la Ville, ses valeurs d’ouverture et de tolérance, et la personne du pape défunt. Elle va, en revanche, à l’encontre de la sensibilité d’un grand nombre de parisiens, catholiques ou non, qui ont une opinion critique de l’action et la pensée de Jean-Paul II. Ce serait méconnaître et heurter profondément cette sensibilité que d’inscrire, non pas au titre d’un hommage ponctuel témoignant d’un événement grave, mais par une commémoration dans la substance des murs de la Cité, le nom de Jean-Paul II.

Aussi, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir reconsidérer l’opération en question,

Et vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de ma respectueuse considération.

Modification le 2 mai 2005 : corrigé le lien vers le document « Amendements et vœux présentés au conseil de Paris en formation de conseil municipal, avril 2005 »

Notes

[1] via Cossaw

[2] page 143

23 réponses à “Contre l’attribution du nom de « Jean-Paul II » à un site parisien”

  1. groM a dit :

    Y a une pétition en ligne quelque part ?

  2. Thomas a dit :

    Pas à ma connaissance, mais tu peux envoyer un message au Maire via le site web de la municipalité.

  3. cossaw a dit :

    Je trouve tes mots bien plus diplomatique que ce que je pense… mais peut-être plus précis, aussi.

  4. Sok a dit :

    Mouaif… Les noms de rue…

    Un soir, en rentrant à du boulot, j’ai croisé une rue Freycinet, dans le 16ieme. Freycinet, Freycinet… Ca me disait quelque chose, mais quoi ? Freycinet… Bon sang, mais c’est bien sûr ! Kerfank 1870:

    Freycinet, tu nous avais dit:
    – Oubliez d’être bretons,
    Vous servez la République,
    Freycinet, tu nous avais dit:
    – Oubliez d’être bretons,
    Battez-vous pour la Nation.

    Mais oui, bien sûr! Charles de Freycinet, le bras droit de Gambetta ! L’homme qui a gentillement fait massacrer des centaines de soldats bretons par les prussiens, après avoir « oublié » de les armer !

    Mais je médis. Les prussiens n’en ont pas tué beaucoup plus de cent. Il n’en restait plus beaucoup, de toute façon. Ils mouraient vite dans le camps insalubre de Conlie. Les nourrir, les soigner ? Pour quoi faire ? Et si cette « Armée de Bretagne », mise en place par Gambetta et Freycinet, se mettait à avoir des idées nationalistes ? Dissoudre cette armée ? Non, ils ont eu raison, ces bons hommes de la République: il valait mieux les laisser crever.

    Des cartouches qui nous pètent au nez,
    Des fusils rouillés,
    Vive la Prusse et la France;
    Les cartouches elles nous pètent au nez,
    La goutte est mouillée,
    A bas Guillaume et Chanzy.

    Freycinet a une rue à son nom. Ca, ça me choque. Jean-Paul, rien à foutre.

  5. Thomas a dit :

    Je ne suis pas assez au fait de la biographie et des états de service du général Freycinet pour discuter la pertinence de l’interprétation historique. Cela dit, si on devait débaptiser les rues qui portent les noms de tous ceux qui ont envoyé la troupe au casse-pipe, ce n’est certainement pas par lui que je commencerais. Verdun, ce sont 800 000 gars tombés dans la boue des tranchées, et ça n’empêche pas Joffre d’avoir sa place dans le VIIe arrondissement.

    Jean-Paul II, c’est un homme de paix, mais c’est aussi la cheville ouvrière infatigable d’une croisade sans merci contre tous les usages du préservatif. L’infection à VIH aujourd’hui, au XXIe siècle, ce sont 3,1 millions de morts dans le monde en 2004.

  6. groM a dit :

    Je sens qu’on est parti pour une belle discussion 🙂 On va donc sortir les canons (de Belleville) et ouvrir le feu à mitraille.

    Sok, mon coeur saigne pour les centaines de Bretons tombés du fait de l’inconséquence – ou des calculs – de Freycinet, mais je trouve extrêmement dangereux de juger avec les canons (si j’ose dire) modernes et pacifiques qui sont les nôtres le comportement des hommes d’état du passé. Celui qui n’a pas eu la charge de l’Etat dans de telles heures ne peut que juger avec légèreté les décisions prise dans le feu de l’action. Ici, il faut se souvenir que l’on parle d’une guerre étrangère doublée d’une guerre civile, dans un pays qui sortait de la dictature, et où les influences royalistes étaient encore prédominantes. Paris affamé, les allemands sur la Loire, la réaction à Versailles.

    Je fais donc mien le mot de Clémenceau (qui était maire du XVIIIème en 1870, si je me souviens bien): « la révolution est un bloc dont on ne peut rien distraire ». Pour lui, 1789 c’est en même temps Les Lumières et le sang, Condorcet et Robespierre, la République constitutionnelle et la dictature thermidorienne, la répression de la Chouanerie et l’abolition de l’esclavage.

    Se prévaloir toujours des premiers et rejeter les seconds c’est bien gentil, mais c’est faire fi du triste principe de réalité. Par contre, savoir concilier ce principe et ses principes, ça mérite bien une plaque de rue.

  7. cossaw a dit :

    Dans le genre, dans ma si belel ville natale, il y a une avenue Foch : normale, c’est par là qu’il est arrivé en délivrant la ville. Juste à côte, il y a une place Mangin. Mangin, le boucher. Mangin, celui qui, pendant le première guerre décida (avec accord de sa hiérarchie et implicitement du gouvernement) de fusiller pour l’exemple des compagnies… innoncentes de rébellion. Sans procès aucun. Juste pour l’exemple… A Paris, il y a(vait ?) aussi une place réservé à un médecin dont on a appris par la suite qu’il avait pendant la 2nde guerre dénoncé des familles juives pour les spoilier… etc. Mais ce n’est pas parce que des lieux ont déjà été nommés à partir de personnages comme ceux-là qu’il faut continuer. Inversement, on ne peut pas toujours accuser tout le monde de tout et n’importe quoi… un militaire qui défend la patrie, dans l’esprit de son temps, était forcément un grand homme – même s’il restait fort loin de toutes batailles… et je vous rappelle aussi que ça changeait avec le temps, l’exemple de Pétain est malheureusment célèbre pour ça.

  8. Sok a dit :

    Mmmm… Désolé d’avoir mis à jour mon côté populiste 😉
    La révolte ne sied pas à mon tein, maintenant que je me suis défoulé je vais en rester là !

  9. Thomas a dit :

    Cossaw, Je suis un peu comme SoK : je ne suis pas un révolutionnaire dans l’âme. J’aime bien tenter de comprendre pourquoi et comment les choses sont telles qu’elles sont, et chercher la convergence entre cela et mes désirs par un chemin de moindre énergie.

    Ça veut dire que je ne pourrai probablement pas changer le monde, mais m’y adapter, au besoin en le tordant un peu. Tout est affaire de la torsion que je suis susceptible de supporter et de celle que je suis capable d’imprimer.

  10. cossaw a dit :

    Thomas, je comprends bien. Mais l’un des principes fondamentaux que j’essaye d’appliquer et de relever les choses qui me plaisent, me déplaisent, celles qui me paraissent anormale comme acceptables, etc. A chacun sa sensibilité, sa réactivité. Il serait dommageable qu’on impose des visions ou des degrés d’excitabilité aux autres. Dictature des bons sentiments qui ne serait guère éloignée de celle des dogmes qu’on reprochait au défunt pape. Le fait de se dire qu’on ne changera pas le monde en tant qu’individu, c’est quasi certain, mais il me semble qu’avoir la capacité de se révolter est l’une des caractéristiques de ce que j’appelerai le côté humain du bonhomme dont je lis le blog 🙂

  11. Sok a dit :

    Thomas, ça fait deux jours que je rumine ton dernier commentaire. Je ne peux pas te laisser dire cela. Je te trouve injuste envers toi-même. Dans ma vie, je n’ai pas rencontré beaucoup de gens aussi engagés que toi (Tous des planqués ;-). Pour moi, tu es un homme de combats, combats assez justes au demeurant (a mon humble avis). Exempli gratia contre le spam. Atque adversus papam 😉

    (Digressons un peu. J’ai une proposition de latinisation pour spam: spam, c’est l’abréviation de spicy ham. Le mot latin le plus proche de spicy, ça doit être species, ei; cela dit, je ne suis pas sur que l’adjectif correspondant (specius, a, um?) existe. Jambon, c’est perna, ae. Donc, pour spam, que pensez-vous de sperna, ae? C’est très proche de spernendus, a, um : digne de mépris, méprisable. Je reformule donc mon propos: exempli gratia adversus spernam; atque adversus papam)

    (Un très bon dico latin ici, pratique pour ce genre de délire)

    Enfin, ma perspective est peut-être faussée par mon propre manque de convictions et de courage. Ce n’est pas moi qui aurait écrit cette lettre ouverte. Quant à ma diatribe contre Freycinet, ce n’est pas même pas une conviction: c’est tout juste une manifestation de mon plaisir à contredire. Dans un environnement gaulliste-chrétien, j’ai tendance à glisser à gauche; dans un cercle socialiste-athée, je me fais l’avocat du pape.

    Tout cela pour dire que mon désir d’embrasser toutes les causes humaines en même temps me fait particulièrement apprécier les gens qui, comme toi, savent se construire un bout de vision et tenter de construire un morceau du monde. Alors arrête de faire ton modeste, bordel !

  12. groM a dit :

    C’est toi qui dis ça, Sok – ça ressemble un peu à l’hôpital qui se fout de la charité 😉

    Euh, au fait, moi j’aime bien quand tu te rebelles, même si sur Freycinet je peux encore avoir des arguments, alors que sur la déclinaison des adjectifs en Latin je reste coi.

  13. Thomas a dit :

    De toute façon, la guerre c’est dégueulasse, les humains crèvent dedans.

  14. ralphy a dit :

    Peux-tu citer, Thomas, un seul discours officiel de Jean-Paul II où celui-ci s’était exprimé contre l’usage du préservatif ?

    Je crains par ailleurs que ta lettre ouverte au Maire de Paris ne fasse que sortir des généralités sans aucun fait précis. En gros, tu dis au maire que tu n’aimes pas le pape défunt et que d’autres Parisiens ne l’aiment pas non plus. Or, visiblement, la mairie semble avoir un autre avis. Tu ne proposes aucun argument pour convaincre qui que ce soit. Ah, si : d’autres que toi ne sont pas contents. Mais pourquoi donc, au fait ?…

    Il faudrait joindre à ton courrier un argumentaire un tant soit peu convainquant… surtout qu’il s’agit là de convaincre des gens qui ne semblent pas de ton avis, celui-ci se basant sur… eh bien, je te laisse trouver les références exactes des discours du pape condamnant le préservatif. Bon courage. Tu risques de chercher longtemps…

    Je vais t’aider. Concrètement, ce qu’on lui reproche, c’est un discours où – au lieu de promouvoir le préservatif – Jean-Paul II a fait la promotion des valeurs historiques de l’Eglise catholique :

    Le pontificat de Jean Paul II marqué par un conservatisme jugé à contre-courant sur les questions morales

    En 1993, en Ouganda, pays très affecté par le SIDA, il avait déclaré: « Sans les liens du mariage, les rapports sexuels sont un mensonge (…) La chasteté est l’unique manière sûre et vertueuse pour mettre fin à cette plaie tragique qu’est le SIDA. »

    Me diras-tu que c’est faux ? Hmm… Me diras-tu que les préservatifs sont sûrs à 100 % ? Eh bien… tu aurais tort de le croire. Sur les boîtes de préservatifs de mon (petit) stock personnel, je lis :

    L’utilisation d’un préservatif ne peut garantir une protection à 100% contre la grossesse ou les maladies sexuellement transmissibles. (Manix)

    ou encore, encore plus concret :

    Aucune méthode de contraception ne peut garantir une protection efficace à 100% contre la grossesse, le virus VIH (Sida) ou les autres maladies sexuellement transmissibles. (Durex)

    Si les deux principaux fabriquants de préservatifs avouent leur impuissance d’assurer une protection de 100 %, pourquoi croire le contraire ?

    Note que l’indice de Pearl, indiquant le taux d’échec d’une méthode contraceptive lorsqu’utilisée au sein du couple sur une année, montre une défaillance du préservatif masculin – en matière de grossesses non désirées (puisque le préservatif est une méthode de contraception et non de procréation !) – de 2 à 12 % en conditions réelles d’utilisation.

    L’efficacité du préservatif contre le VIH semble peu convainquante :

    L’efficacité du préservatif dans la prévention des MST n’est connue qu’approximativement, et varie, selon les études disponibles, entre 60 et 90% environ (par exemple, une méta-étude conclut à une réduction du risque de 69 % ; une autre étude donne 87%.

    Oui, donc, finalement… Bref.

  15. ralphy a dit :

    (Désolé des quelques erreurs de mise en page dans le message ci-dessus, je n’ai pas encore une pleine maîtrise des commentaires DotClear…)

  16. Kozlika a dit :

    Tu as raison, Ralphy, et le pape aussi. L’abstinence est la seule protection absolue contre le VIH (*), cela ne fait aucun doute, bien fou qui dirait le contraire. Dans le même ordre d’idées, ma longue expérience m’a conduite à constater une autre règle absolue : seuls les vivants tombent malades. La meilleure façon de ne pas tomber malade étant d’être mort, je m’étonne que le pape n’ait jamais songé à conseiller le suicide, car nous serions ainsi protégés de toutes les maladies et pas seulement le sida. Il est encore plus irresponsable de promouvoir la natalité que les préservatifs.

    (*) D’ailleurs je ne sais pas quel est le savant fou qui parlait de transmission par les seringues, les transfusions sanguines ou tout échange de sang sous quelque forme que ce soit. En Ouganda, tout cela n’existe pas.

  17. Thomas a dit :

    Non, Ralphy, je n’ai pas sous la main la référence des discours en question. Il n’en reste pas moins que la condamnation de tous les moyens de contraception (préservatif compris) par l’encyclique Evangelium vitæ notamment est limpide et sans appel. Les morceaux choisis suivants me paraissent pertinents :

    • [La contraception] contredit la vérité intégrale de l’acte sexuel comme expression propre de l’amour conjugal
    • L’Église catholique […] continue obstinément à enseigner l’illicéité morale de la contraception.

    Et je cite in extenso : « Malheureusement, l’étroite connexion que l’on rencontre dans les mentalités entre la pratique de la contraception et celle de l’avortement se manifeste toujours plus ; et cela est aussi confirmé de manière alarmante par la mise au point de préparations chimiques, de dispositifs intra-utérins et de vaccins qui, distribués avec la même facilité que les moyens contraceptifs, agissent en réalité comme des moyens abortifs aux tout premiers stades du développement de la vie du nouvel individu. »

    On pourrait probablement en trouver quelques autres dans Veritatis splendor, et pour les discours, ils sont aussi disponibles sur le web, et je laisse le lecteur intéressé compléter la recherche.

    Quant à savoir quels sont les arguments que je pense convaincants et que je souhaite développer dans la sphère politique, je te remercie pour la leçon, mais souffre que j’en demeure seul juge. En l’espèce, ma position me paraît claire : je n’ai pas envie de voir inscrit pour aujourd’hui et pour le futur, sur les murs de ma ville, le nom d’une personne dont l’action et les valeurs sont, pour une part importante, contraires aux miennes.

    Je ne commenterai pas, enfin, sur le fait que tu trouves « peu convaincant » un résultat de réduction des risques estimé a minima à 67 %. Nous n’avons probablement pas la même conception des critères de santé publique.

    PS : Au fait, qu’on me montre où j’aurais prétendu que quelque méthode contraceptive que ce soit est fiable à 100 % et basé quelque argumentation là-dessus. À défaut, je me sentirai en droit de hurler au procès d’intention et à la manipulation.

  18. Thomas a dit :

    Réponse reçue du chef de cabinet du Maire de Paris :

    « Monsieur,

    Votre message électronique est bien parvenu à Bertrand Delanoë.

    Le Maire de Paris m’a chargé de vous indiquer que, traditionnellement, la Ville de Paris honore des personnalités françaises ou étrangères qui ont marqué l’histoire de la France et du monde, savants, artistes, hommes et femmes de lettres, dirigeants politiques, grands chefs militaires, en donnant leur nom à un lieu de la capitale. Parmi eux on trouve aussi un nombre significatif de religieux ou de grandes figures spirituelles. Ainsi, le square municipal situé derrière la cathédrale Notre-Dame de Paris porte-t-il le nom du Pape Jean XXIII.

    L’hommage rendu à ces personnalités ne vaut naturellement pas approbation de toutes leurs idées et de tous les actes de leur vie. Il signifie que ces personnalités ont fait honneur à l’humanité. Le Pape Jean-Paul II a incontestablement été l’une des personnalités qui méritaient d’être honorées par Paris de cette manière. L’émotion qui a suivi sa disparition et les hommages qui lui ont été rendus même dans des pays dépourvus de toute tradition catholique le démontrent. Jean-Paul II a contribué à la réunification de l’Europe. Il a été un combattant de la paix et du développement dans le monde. Il a refusé la confrontation des religions. De l’avis de la communauté juive mondiale, il a fait accomplir à l’amélioration des relations entre Juifs et Chrétiens des pas considérables.

    Pour ces raisons, le Conseil de Paris a décidé, sur la proposition du Maire, d’attribuer le nom d’un lieu de Paris à Jean-Paul II. Cette décision ne peut assurément être interprétée comme une adhésion à la religion catholique ou à tous les choix du pape défunt.

    Recevez, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.

    Le Chef du Cabinet du Maire de Paris

    L. R. »

  19. Remy a dit :

    Cher Monsieur Thomas, Vous intérpétrez les discours du pape à votre convenance [La contraception] contredit la vérité intégrale de l’acte sexuel comme expression propre de l’amour conjugal Ce discours s’adresse donc aux femmes et aux hommes mariés catholiques.

    Les cathos savent contrairement à leurs détracteurs quand ils suivent le chemin de l’église et lorsqu’il ne le suive pas (la il mette un préso). Alors toujours pas de citation de JPII normale elles n’existent pas. Je comprends pas à la télé ils racontent tous ….

  20. Thomas a dit :

    Cher Monsieur Rémy, je n’interprète pas, je cite, et vous pourrez vous en assurer aisément en relisant l’encyclique dont il est question supra. (D’ailleurs comme vous m’êtes sympathique et que j’ai à cœur de vous facilier la vie, j’ajoute derechef incontinent un lien vers le texte original dans mon commentaire précédent.)

    Bien sûr, ce texte ne s’adresse par nature qu’aux catholiques. Je n’ai jamais dit le contraire ; il ferait beau voir que le Saint-Siège s’occupe des affaires privées des gens en-dehors de l’Église.

  21. Lil a dit :

    La rue FREYCINET dans le 16ème est un hommage au navigateur (c’est même écrit sur la plaque): Louis Claude de Saulces de Freycinet (1779-1842), navigateur ; d’ailleurs, le quartier Chaillot est le quartier où ont été groupés des noms de navigateurs.

  22. Thomas a dit :

    Merci Lil pour cette précision !

    La nomenclature des voies de Paris indique effectivement le géologue et géographe Louis Claude de Saulces de Freycinet. Celui de Kerfank est son neveu, Charles-Louis de Saulces de Freycinet.

  23. Sok a dit :

    Mmmmm… Mon argument, faible par son caractere anecdotique, est donc d’autant plus contestable qu’il est barre d’incohérences. Merci, Lil, de me rappeler la dure réalite de mon illetrisme 😉

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