Archive pour le 21 janvier 2005

Abécédaire

vendredi 21 janvier 2005

Amour, parce que comme tout le monde j’en ai besoin. Plein.
Bleu, parce que c’est joli, le bleu. Parce que mon âme en est pleine, de bleus.
Couette, fidèle compagne, seule chaleur de mes nuits (sauf des fois).
Domination du monde, un objectif raisonnable.
Encore, continuer à faire face, chaque jour contre vents et marées.
Filles, parce que c’est doux.
Garçons, parce que c’est doux.
Humains, parce que c’est fragile, et que j’ai la plus grande tendresse pour la faiblesse humaine.
Impossible, peut-être, mais c’est pour ça que c’est intéressant de le faire.
Joueur, parce qu’il faut vivre pour de rire.
Kiwi, un tous les matins pour être en pleine forme, m’a-t-on dit.
Larmes, que je ne retiens jamais, et si les vrais hommes ne pleurent pas c’est que je dois être un faux.
Maman, je pense toujours à toi, je n’étais qu’un enfant jusqu’au jour où tu es partie.
Narcisse, parce que je le vaux bien.
Orpaillage, prendre la vie par petites flaques pour y chercher des pépites.
Parler, encore et toujours, inlassablement. Dire, même si ça fait mal, même si ça déchire, parce que je crois à l’infinitude du pouvoir salvateur de la parole.
Quête, enfin la vie quoi.
Rêver, et croire en ses rêves.
Souvenirs, les bons qu’il faut entretenir affectueusement, et les mauvais avec lesquels j’apprends à vivre, parce qu’on n’oublie jamais.
Trace, ce qu’il importe de laisser. Vivre un peu éternel par ce qu’on laisse visible pour celleux qui viendront après nous.
Unique, comme tout le monde.
Vérité, parce que je ne sais pas mentir.
Wistful, c’est « nostalgique » en anglais.
Xylocaïne, parce qu’il faut bien faire taire les petites douleurs quelquefois.
Yin et yang, parce que tout s’oppose. Ou pas.
Zéro, une bien belle invention.